Dix années longues n'auraient pu entamer
La renaissance, au cœur des ténèbres la vie rendue
La foudre tombant, l'animus d'un golem revenu
dans l'éclat d'un sourire, il y a dix ans donné
Qu'espérais-je en te retrouvant
lors que jamais n'avait osé te parler
en moi l'enfant violemment troublé
une tendresse au delà du temps ?
Las la vie dure et rarement nous rappelle
à nos antiennes et brefs instants d'éternité
Et si seulement ce jour j'avais osé te parler !
peut être c'eût été bien trop tôt, belle...
Athéna au visage froid et dur, j'ai vu ton sourire
Que savais-je ce jour là de l'amour, et d'une morsure
Me ressuscitant et me tuant à la fois, une frappe pure
Qui durerait, au delà du fil des parques et leur ire
Un seul sourire et regard croisé, volant mon âme
jeune mais déjà sage; et faisait de moi
ton esclave dévoué à la volonté brisé par l'émoi.
Que ne puis-je t'oublier ? Et je me pâme
Le temps n'a nulle indulgence, mon cœur persévère
Et à ma surprise après dix ans te découvre
Plus encore digne d'amour encore; et ouvre
L'œil de mon esprit à ce jugement sévère :
Les âmes existent en sœurs et dans ton visage
Je lis la pluie la vie les coups et les heurts
La joie, la douce rumeur la légèreté et la rumeur
qui font écho à tout ce qui m'a manqué en homme sage
Est-ce possible alors que tu puisse ignorer ma supplique ?
Est-ce aveuglement devant ma toute idiote humilité ?
Ou sagesse inusitée me repoussant pour romantique me garder...
Je n'ose me prononcer, dix ans déjà je t'ai aimée
Et mille ans encore s'il le faut je t'aimerais
Et ce même si à tout jamais te refuser à moi tu dois
Mon éternel féminin a marqué ma vie de son doigt
J'étais retrouvé et me voilà perdu, à jamais.
Écrit par Bleys
Ca n'est que dans les ténèbres que l'on peut juger de la lumière d'une chandelle.
Catégorie : Amitié
Publié le 26/04/2009
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