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Sans le souffle léger ma braise ne peut flamboyer.
Sans l'eau vive ma terre reste benoîtement stérile.
Même interdite, exilée intérieure; tu fais ma fécondité.
Et je reste tout émerveillé par cette magie fébrile.
Ma terre est lourde, stable, joue sur patience et durée
Tu es vent de légèreté, vision de ma frivolité absente.
Face à ma flamme de guetteur, scrutateur émerveillé,
le lac de ta sérénité me garde des enfers de Dante.
Jamais il n'y eu plus étrange alchimie
dans les mains d'un Hermès Trismégiste,
qui, dans une gnose, combine et dissocie,
fait danser les contraires; change la vie en piste.
Puisse-tu un jour briser les trois voiles menteurs de la marelle du monde :
Les sens trompeurs, puis la raison; enfin, son maître : l'égo.
Peut-être à l'horizon d'une aube claire les éléments rejoueront la ronde :
des âmes perdues qui se retrouvent dans l'éternité : au bout du chaos.
Ainsi naissent les rêves, des paroles de sombre lumière d'Obéron
mêlés, rythmés, au loin portés par la haute-claire chanson de Titania
Chaque épilogue de leur verbe uni, ils refont la vie : genèse de l'orbe rond.
Et dans la complétude de leur complicité tout est bien : pax eternia.
Écrit par Bleys
Ca n'est que dans les ténèbres que l'on peut juger de la lumière d'une chandelle.
Catégorie : Amour
Publié le 24/06/2008
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