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A moi chevaliers des ombres, à moi arpenteurs du chaos !
Oiseaux de passage qui cachez votre tête sous votre aile pour un peu de répit.
Déployez ! Reprenez un temps le fardeau d'Atlas, ne craignez pas le dépit !
L'orage tonnera sur les montagnes d'immondice accumulées, rien que des os.
Tous ceux prisonniers de la pierre, l'esprit frappant aux portes du paradis.
A ceux qui reçoivent le regard du martyr porté à l'hécatombe et qui savent,
plus que quiconque, que l'oiseau ne fait que passer et apostrophe de son cri
le chaland; Il appelle le monde « vie » l'enfant aux milles visages de la vague.
Partez, prenez la gran'route, trouvez la face obscure du soleil où dessiner marelle !
Le berceau de l'humanité retrouvée, le ciel où allumer ses étoiles.
Pas de renoncement, portant pour seul glaive l'amour -d'elle-
Projetez votre parole, comme logos : du cœur humain la moelle;
Montez-la en rythme, brisez-la en sanglots, jetez-la à la face des anges;
déchus et régnant, cri de souffrance ou de jouissance mêlées dans une seule vie;
c'est communier sans même être compris. L'éphémère résistance
d'un peu d'esprit, supplément d'âme du monde à travers un âge.
Vous savez au fond de vous, que l'on vous envie, ce sentiment ambigu
d'être choisi. Malgré soi, dans un appel auquel vous ne souhaitez pas répondre
Vous savez qu'y croire, c'est s'oublier. Et jour après jour le hurlement se fait plus fort.
Tandis que le monde frémit et vomis sa douleur; elle monte jusqu'à vous !
Esprits du monde, du temps, du siècle. Noyés dans la fange des jours, jamais n'abandonnez.
Assoiffés d'azur et d'un peu d'absolu, levez votre bras, tendez votre doigt
vous savez que le contact n'est pas loin, alors bon sang;
osez !
Et sous vos mots, vos vies, les impulsions de vos âmes tendues, vives écorchées sentez les milles voiles -poumons du monde- gonfler sous les vents du changement. Et l'orbe rouler, à travers ses milles errances, sous vos pieds. Il est à vous le monde.
Vous le sentez; du peu de réalité, ce que font naître songes, imagination, émotions.Elles ont pourtant pour nom vérité ! La seule qui vaille d'être regardée fixement
Laissez enfin entrer ce soleil qui révèle, nu, dans la douleur comme dans la joie et portez le ! À chacun sa charge ci-bas pour croquer son fruit
aux Hespérides
Et que sonne le fifre ! Les rats suivront le troubadour d'Hamelin sonnant l'hallali; le Bene Ha Elohim, Halleluja de David, attendu des déchus qui reprennent d'assaut les cieux.
Compris comme repentis, pour consoler Prométhée avec des liens d'olivier
de retour de son exil intérieur comme extérieur
Il est peut-être déjà là, tape à votre fenêtre.
Suivez le vertige des étoiles;
Et vivez.
Écrit par Bleys
Ca n'est que dans les ténèbres que l'on peut juger de la lumière d'une chandelle.
Catégorie : Divers
Publié le 24/06/2008
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Oui assez complexe c'est le genre de choses à laquelle je peux être sensible par exemple lorsque je revient de voyage, lorsque je quitte mon milieu, comment dire des moments où l'on se sent extraverti. est-ce que tu comprends. | |
eric |
Oui. C'est le chemin de vie des amoureux du bon du beau et du vrai dont j'essaie de parler. C'est un peu hermétique, symbolique à l'excès, sûrement. Mais c'est ce qui me soulève... | |
Bleys |