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Tout de lumière et de gloire auréolée, dans l'Olympe vivait
la flamme du monde, observatrice savante, d'orgueil rubicond.
De la glaise, fit l'Homme, lassé du monde qui tournait trop rond.
Le Golem, de griffes et crocs privés, luttait. Le feu lui fût donné.
Des technaïs ainsi portées, l'homme tira gloire et s'éleva tant et tant,
que Zeus en prit ombrage, reprit au Mont céleste la Flamme Sacrée.
Le soleil du monde, outré, plein d'amour pour ce qu'il avait créé,
commit le sacrilège, la vola à Celui qui est, des Dieux, le parent.
Il la rendit, incontinent, une nuit d'orage, aux hommes apeurés.
Et pour ce crime de lèse-majesté, fut puni : de l'Olympe banni.
Ses ailes arrachées, dans la pierre il chut, dans la terre un puits.
Il y demeure prisonnier, un aigle dévorant son foie, mains enchaînées.
Tel est le prix de l'amour humain, pour celui qui, aux cieux, appartient.
Lors les hommes crurent que le feu fut leur salut face au monde céruléen
Mais même les Dieux glorieux n'échappent pas au truchement des parques !
Zeus lui-même vint un beau jour à aimer Alcmène d'une passion ardente.
Il en naquit un enfant aimé d'Apollon, d'Athéna, de la flamme brûlante.
De foudre fort, de fer intelligent, à sept ans déjà ! Un hiérarque.
Lors qu'il eut déjà le cadeau de Prométhée, il n'avait nulle paix.
Aussi il entreprit, par force, ruse, rapidité, roublardise, esprit,
les travaux d'une vie de chaos et de douleur à travers mille péripéties.
S'accomplissant ainsi à travers les vains caprices du lâche Eurystée.
Et pour pouvoir enfin goûter, de la connaissance tous les secrets :
Le piège ! prendre la pomme aux Hespérides: tâche impossible aux mortels.
Prométhée lui souffla de prendre le monde sur son dos pour Atlas le bel.
Habile stratagème. Avant apothéose, Héraclès remercia l'étoile tombée.
Il tua l'aigle, pansa la plaie et fit des fers des liens d'olivier.
Lors, les hommes du feu sacré s'accomplissent pour obtenir la paix.
Las, misère de misère ! Nulle ivresse ! Nulle joie dans tout cela !
Deux sauveurs déjà, malgré lumière et paix : un monde de morosité.
Les Olympiens de s'ennuyer, et les hommes, toujours de se lamenter.
Lors à nouveau, Zeus père des Dieux, céda, de guerre las avec Héra.
Il en vint Dyonisos, de mère privé, à la cuisse de Jupiter attaché.
Un destin d'errant, de vagabond, pourtant joyeux tête à l'envers.
Aux hommes confié, adolescent turbulent, visita sa mère aux enfers.
En revint, tel Orphée, puis devint consolateur d'Ariane la délaissée.
Offrit aux hommes les mystères de l'Autre, du vin et des simples joies :
Lui, l'enfant toujours malmené, aux multiples errances et résurrections.
Leur apprit comédie et tragédie, pour s'en détacher, puis les libations !
Il est l'homme-Dieu des mille masques, éternel jeune, adulte sans poids.
Grâce à son vin, le pas pesant de la vie connait son pendant insouciant,
La clôture des belles âmes, pouvant goûter, du monde, tous les sentiments.
C'est là toute la sagesse de la Méditerranée,
pour ceux qui sont nés vieux et usés,
qui apprennent, du chemin,
Les secrets
Écrit par Bleys
Ca n'est que dans les ténèbres que l'on peut juger de la lumière d'une chandelle.
Catégorie : Divers
Publié le 28/06/2008
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"Grands dieux ! Ouvrez l'Olympe à mon âme imortelle pour éterniser avec elle le souvenir de mon bonheur" Pierre Joseph Bernard... mon bonheur... celui de te lire... |
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P'tit Max |
Un régal absolu de Mythologie à mon éveil, je m'égosille déjà à l'idée de te relire! | |
L'ange Vengenza |
Lorsque la plume de talent rencontre le passionné de mythologie cela donne cela ? Et bien, j'en reste sans voix... | |
I-ko |
le mythe de prométhé et du feu première strophe bien trouvé ^^ Prométhé celui qui avait foi en l'homme, il aurait peut-être du réfléchir lol. Je me suis régalée bravo pour ce voyage mythologique, j'y ai retrouvé de multiples références Bleys, chapeau. Des applaudissements pour ce beau poème. | |
Azurelle |
du grand bleys !!!! | |
louann |