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Petite poupée, comme tu es belle
Ton regard m'illumine, m'ensorcelle
J'adore tes boucles en mohair
Tellement parfaites avec tes grands yeux verts,
Ta petite robe blanche et bleue
Me rappelle les moments heureux
De mon ancienne et vielle jeunesse
Que je savourais avec paresse
Je me souviens t'avoir dorlotée,
De m'avoir entièrement donnée
Tout cela pour toi, petite poupée,
Seul vestige de mon passé.
Te souviens-tu de moi?
Ne m'oublieras-tu pas?
N'oublie pas les bras qui te soutenaient,
N'oublie pas les secrets que je te confiais!
Je te vois pleurer derrière ta vitrine de musée,
Mais tu ne dois pas oublier,
Rappelle-toi de moi,
Du temps,
N'oublie pas...
M.L
Écrit par Blue Butterfly
Le problème avec le futur,c'est qu'il n'arrête pas de devenir présent.
Catégorie : Triste
Publié le 25/08/2008
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Commentaires
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Posté le 25/08/2008 à 22:22:02
le soucis des souvenirs c'est qu'ils sont électrifiés et connectés à nos cils du coup on y pense toujours en pleurant | |
lolypop |
Posté le 25/08/2008 à 22:56:12
En fait j'ai écris ce poème en pensant à ma grand-mère, qui commence à avoir des troubles de mémoire. Même si nos souvenirs sont tristes, il ne faut jamais les oublier, car la mémoire est une de nos plus grandes forces. | |
Blue Butterfly |
Posté le 26/08/2008 à 17:43:36
Magnifique poème pour ta grand mère. | |
pichounne |