Il n'est rien de pire
Que de la voir perdre
Je la sens s'éteindre
Et peu à peu mourir
Le manque me vient
Sans elle, je ne suis rien
Ce corps proche du mien
Ne l'est plus ce matin
Mon nez veut humer son odeur
Ma main ne sent plus de caresses
L'autre touche ce vide qui l'écœure
Ses doigts suivent son rythme sans cesse
Ma peau cherche la délicatesse
Mes lèvres en sang
S'ouvrent et crient « Non ! »
Mes bras se referment en hurlant
Et remplissent de rouge ce dos rond
Le dernier baiser que j'aurais voulu finir
Provoqua le plus grand torrent de larmes
Je n'y vois au travers plus que des souvenirs
Il est temps pour moi de l'accompagner
Sans vie, sans rien pour y remédier
Écrit par Blugh
Les hommes ne voient pas ce qu'ils ne veulent pas voir.
Catégorie : Triste
Publié le 14/10/2013
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