Comme un fantôme qui se promène
Une toison immaculée toute blanche
Recouvre le village endormi.
Elle suit de sa trace toute vie en catimini.
Elle se démène dans l'aube abîmée qui se traîne
Dans un silence indifférent à ma peine.
La solitude pesante des soirées d'hiver,
Des averses, des tempêtes, des tourments
Du corps, de l'âme et du cœur repentants
S'accrochent et s'enchaînent à l'attente
Toujours aussi douloureuse et latente.
Bien loin sur les partitions du temps
Sont restées accrochées les notes de musique,
Saluant un nouveau matin à la symphonie angélique
Résonnant de chants d'oiseaux aux mélodies poétiques
Agrémentés de jours bleus, lumineux, heureux,
De milliers de rêves, de balades sur la grève.
Seras-tu là dans les jardins de la mélancolie
Sur les chemins du temps qui s'efface et qui fuit ?
Toi mon cœur, oracle du mot "bonheur"
Seras-tu encore capable d'aimer ?
J'en doute parfois,
Pourtant je le crois,
L'espérance me collant à la peau
Comme un linceul... Un dernier manteau.
CRIS
Écrit par CRIS
Notre vie est parsemée de rendez-vous magiques et de rencontres qui élèvent nos âmes,soyons assurés qu'elles ne sont jamais l'effet du hasard.
Catégorie : Divers
Publié le 08/03/2015
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Très beau, peut-être un paysage canadien? J'aime. | |
TANGO |
Oui cher Tango! Cher ami! Là bas tout est repos dans ces immenses contrées blanches et immaculées!Merci pour ta fidélité à me lire. Amitiés et cordiales pensées. CRIS |
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CRIS |
le printemps va venir ma belle Cris patience* bise |
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MARIE L. |