Il a le regard enclin à la douceur océane
Reflétant un trop plein de tendresse acquise
Sous l'abondance des larmes de détresse.
On devine que la vie ne l'a pas épargné,
Infâme traîtresse,
Que douleurs et souffrances
Jamais ne se sont éloignées.
Il est heureux que lorsqu'il côtoie
L'univers de l'écriture.
Il contemple, écrit, pense et pleure,
Sur un fragile bonheur
Souvent construit de leurres
Sur un monde en furie, en décrépitude.
Il est lui-même, lorsqu'il s'échappe
Vers un écrin de solitude enrubannée de mots,
De proses, de vers, de quatrains, loin des turpitudes.
Son âme déchirée dicte au maître divin
Il ne fait qu'obéir et prêter sa main.
Sous sa fécondité, le cœur seul est poète.
Le génie opprimé ne peut garder
L'ouvrage en sa tête formé.
Il est l'ami de tous les instants,
Car lui seul comprend mes interrogations,
Mes attentes, mes souffrances, mes tourments.
CRIS
Écrit par CRIS
Notre vie est parsemée de rendez-vous magiques et de rencontres qui élèvent nos âmes,soyons assurés qu'elles ne sont jamais l'effet du hasard.
Catégorie : Divers
Publié le 26/01/2014
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Très belle image du poème qui a besoin d'écrire autant que de respirer. La vie ne l'a pas épargné, comme tu dis si bien, les mots coulent de lui comme un sang trop noir dont il faut se défaire. Très beau poème dont je te remercie. | |
Marouette |
Embrume d'une enclume lourde comme la plume Quelle sera ta muse n'abuse de sentiment en rien il ment Comme l'enfant désir d'attention d'un temps Il invoque les maux d'un tourment d'émotion Émoi et moi je te remercie d'être merci pour cette lettre |
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colas |