Les premiers dieux,
Du chaos, genèse des forces naturelles
Gaïa engendra les Montagnes et Pontos
Et puis, de son union avec Ouranos
Naîtra douze Titans, six mâles et six femelles.
Les cyclopes et les mystérieux Hécatonchires
Ouranos, par peur, enfouit tous ses enfants
Dans les entrailles de la Terre, et défiant
Le père, Cronos le castre pour l'infléchir.
Du sang de la blessure, naissent les Géants
Les Méliades, les furieuses Erynies
Cronos libère les Titans, mange ses petits
Et Zeus, son fils, lui fait vomir ses descendants.
Ulysse,
Le jeune Ulysse a quitté l'île d'Ythaque
Laissant Pénélope et son fils Télémaque
Mener la guerre contre la ville de Troie
Qui est tombée un soir, par un cheval de bois.
Dix ans de combats et encore dix années
A voguer, naviguer en Méditerranée
Que le chemin fut long, puni par les dieux
Il perdit compagnons et leur fit ses adieux.
Calypso, Nausicaa, Cyclopes et Circé
Le mythique héros grec a vécu, surmonté
Bien des périls, et un jour, c'est le retour
Sur l'île bien aimée, revoir son amour.
Charon,
J'irai le voir le passeur, le nocher des enfers
Il me fera traverser, le fleuve Achéron
Je paierai pour passer, et on fera affaire
Tu auras ton obole, dénommé Charon !
Aucun de ces dieux sur terre ou dans les airs
A le pouvoir divin, de contrôler ma vie
Je vous défie, prêt à des combats téméraires
Je ne crains pas la mort, la venue de nervis.
Mon ami Charon, tu n'es qu'un vil serviteur
Maître des basses œuvres, à l'heure du trépas
Je quitterai ce corps, sans remords, si je meurs
En héros, je n'aurais pas de mea-culpa !
Zeus,
Braver, combattre, les dieux et les titans
Conquérir l'Olympe, devenir immortel
Tel est mon but, je suis humain, simple mortel
Je n'ai pas peur de la mort, j'ai le cœur battant.
Crains pour toi, Zeus, je viens goûter l'ambroisie
Le doux nectar, qui va remplir ce corps létal
Tu quittes le panthéon, avec courtoisie
Je te laisse l'exil, sinon un sort fatal.
J'ai dupé ta raison, ton esprit clairvoyant
Toi et les tiens, vous regardez la créature
Qui ose vous défier, je suis cet assaillant
Un homme en fait, le reflet de votre nature.
Ô Dieux !
Venez à moi ! Ô dieux des cités antiques
Sortez de vos tombeaux et passez ce portique
Ö toi ! Ô grand Ra, que ta lumière m'éclaire
Et toi ! Ô Zeus, peux-tu brandir ton bras d'éclair.
Athéna ! Donnes-moi, raison, prudence, sagesse
Que ma vie ne soit point que combats et bassesses
Aphrodite ! Ta beauté éblouit mon âme
Que mon cœur ne soit la proie d'un amour infâme.
Hermès !, Toi le messager, apportes-moi chance
Apollon ! Fais que ma poésie soit brillance
Symbole de toute vie, je te prie Isis
Régénères mon corps, comme celui d'Osiris.
Spartiates !
Roi Léonidas ! Les Perses sont aux portes
De Sparte, Xerxès est là, avec ses cohortes
Sa gigantesque armée, nous attendons l'ordre
De marcher vers lui et y mettre désordre.
Spartiates ! Un temps pour vivre et un pour mourir
Affutez vos épées, vous allez vous nourrir
Du sang de vos ennemis, ce soir, nous serons morts
En héros ! Tuez ! Faites remparts de vos corps !
Et toi Xerxès ! Roi de Perse, as-tu vaincu
Les Trois-Cent aux Thermopyles ? Es-tu convaincu
De ta victoire ? Tu pensais battre les cartes
Mais les Grecs ont crié, à tes soldats, c'est Sparte !
Les dieux meurent aussi !
Les dieux meurent aussi ! Ils se font du souci
Sur Terre, les hommes ont abattu leurs idoles
Cassé les statues, ils dansent en farandole
Ils fêtent la venue d'un certain Jésus Christ !
Par peur du déclin, ils abusent d'ambroisie
Sauve qui peut, il faut quitter, la galaxie
Et certains sont atteints d'apoplexie
Panique à Olympie, fini la courtoisie !
Les dieux meurent aussi ! Ils devaient le savoir
Quand les mortels doutent, ils s'inventent un jour
De nouvelles déités, partez pour toujours
Immortels, les humains, vous disent au revoir !
Prends garde !
Prends garde mortel ! Méfies-toi du courroux
Des dieux, prives-toi d'offenser notre roi
Ton audace te perdra, tu n'es point gourou
N'oses pas trahir, tu n'auras nul passe-droit.
Croyez-vous que je crains, je défie vos armées
Mon glaive rougira du sang des combattants
Fer contre fer, je promets l'enfer, désarmez
Tous vos soldats, craignez la fureur des Titans !
Et toi, seigneur, Grand Zeus ! Tu te dis immortel
Vas-tu laisser cet impie, provoquer ton ire
Libères tes démons, sacrifies sur l'autel
Ton ennemi, ce jour, le soleil va pâlir !
La lutte fut rude, féroce, brutale, fatale
Hommes et demi-dieux, dans un combat total
Epées et boucliers, dans un choc de métal
Un vrai carnage, une frénésie coïtale !
Écrit par CRO-MAGNON
Être doué en quelque chose, le talent se travaille mais le génie n'a aucune règle apprise et impose son style.
Catégorie : Amitié
Publié le 19/04/2017
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Très historique je ne suis pas assez calé... | |
eric |
Quand l'histoire est contée par un dieu de l'écriture c'est le choc des mots. | |
lefebvre |
Je suis inculte en mythologie et je viens d'avoir une belle leçon mais retiendrai-je quelques passages c'est moins sûr. | |
TANGO |
Quelle épopée vous nous contez là cher Olivier ! Superbement écrite et très imagée, c'est superbe! | |
eliosir |
Merci Eric, une partie de la mythologique peut être historique | |
CRO-MAGNON |
Merci Daniel, un DIEU ! ? | |
CRO-MAGNON |
Merci Eliosir pour ce sympathique commentaire | |
CRO-MAGNON |
Merci Tango, leçon non, juste quelques poèmes. | |
CRO-MAGNON |
Douceurdevivre, commentaire enlevé ? | |
CRO-MAGNON |
Ah oui, je comprends ta démarche, tu relies une série de poèmes sur le même thème, le résultat est impressionnant mais plus complexe à assimiler! | |
banniange-deleted |
Quand l'échanson des dieux se fait le fossoyeur des dieux de l'Olympe, cela donne une belle frénésie de combats titanesques où l'airain forgé par Vulcain frappe marteau en tête les caboches immortelles, d'où giclent des cervelles mythologiques ! L'assaut contre les anciens Dieux est prononcé en vers, en rimes, et c'est l'hallali du Walhalla ! | |
jacou |
quelle famille ! moi je mélange tout |
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marinette |
Merci Banniange d'avoir apprécié | |
CRO-MAGNON |
Merci Marinette de ton passage | |
CRO-MAGNON |
Merci Jacou, jamais économe dans les mots. | |
CRO-MAGNON |
Tu sais à quoi me fais penser ton poème. Ce petit dépliant cartonné à plusieurs feuillets avec images et explications (c'est vieux comme truc). J'ai toujours aimé ce petit dépliant que j'aimais bien conserver pour le relire! Je suis comme Tango, je ne suis pas sûr de tout retenir mais je prends plaisir à m'enrichir et me nourrir dans tes poèmes ! Bravo Cro-magnon ! Tu es un dieu! | |
suane |
Merci Suane, par deux fois on me prend pour un Dieu ! Les Dieux de l'antiquité sont tous morts | |
CRO-MAGNON |
Tu restes donc le dernier Dieu, Olivier, incarné sur cette Terre, mais ne vas pas te perdre dans l'auberge de Malpertuis, du cher Jean Ray ! | |
jacou |
J'irai dresser dans ma Caverne de Platon une statue à mon effigie, celle d'un préhistorique ! | |
CRO-MAGNON |
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