Hommage,

Hommage aux penseurs, philosophes et érudits
Connaissance sacrée et savoir universel
Les hommes de bonne volonté et ceux à l'esprit
Subtil, donnent à la culture l'élan éternel.
Le peuple ignare et crédule subit les mensonges
Des castes régnantes, le pouvoir des mots est une arme
A double tranchant, la pauvreté, la misère rongent
Le monde, les humbles ne peuvent essuyer leurs larmes.
Hommage aux penseurs, philosophes et érudits
Vous êtes, messieurs, l'intelligence et la raison
Par vos idées et pensées, belle sera la vie
Grâce à vous, l'être humain n'est plus fils du démon.

La jeunesse,

La jeunesse est un état d'esprit, un espoir
Un idéal, une aventure qu'il faut sentir
Au fond de soi, la volonté qu'il faut avoir
L'effort à fournir, un destin qu'il faut bâtir.
Il faut penser, écouter avant de parler
Apprendre auprès de gens instruits, l'art de la vie
La vie est un diamant brut, qu'il faut tailler
Façonner, polir, selon désirs et envies.
La jeunesse est un torrent fougueux, indompté
Comme un cheval qui se cabre. Rêver, aimer
Vous devez vivre, crier, respirer sans compter
Rester acteur et maître de sa destinée.

Le Ca, le Moi et le Surmoi,

Enfin ! Tu es là, devant moi, et je te vois
Toi, qui depuis mon premier jour, est ma voix
Tu n'es plus cette ombre, au sibyllin visage
Ne sois pas, surtout, l'oiseau de mauvais présage.

Le Ca, cet obscur de ma personnalité
De mon inconscient, ce défaut d'acuité
Qui me commande à vouloir sublimer mon art
Pour l'apothéose et la gloire des beaux-arts.

Le Moi, j'ai, ce principe de réalité
A vouloir conserver, l'esprit de vérité
Peser le pour et le contre de mes désirs
En prenant conscience, de tous ces plaisirs.

Le Surmoi, ce censeur, ce référent moral
Qui interdit par son caractère cérébral
De laisser libre cours, aux émois de l'auteur
Tout enfant, je rêvais de devenir acteur !

Permets-moi ! D'exprimer par mes mots, mon talent
D'aimer le jour, la nuit, cet aspect ambivalent
Je l'assume pleinement, j'ai parfois folie
Dans l'esprit, mais rarement, mélancolie.

Ne juges pas mes actes et surtout mes pensées
Tu peux trouver en moi, des idées insensées
Oui ! Je suis humain, je ne suis pas un dieu
Gardes-moi ! D'émettre des avis odieux.

La Caverne,

Hommes, enchaînés au fond d'une sombre caverne
Sans voir l'astre du jour, seul, un simple rayon
Pénètre l'endroit, derrière eux, la lanterne
Projette des ombres, telles sont leurs visions.

Libéré de ses chaînes, poussé vers la sortie
L'un des captifs, ébloui par un fort soleil
Peut voir la vie réelle et se sent converti
Par ce nouveau monde, qui montre des merveilles.

Peut-il retourner, avertir ses compagnons
Les informer, les convaincre, qu'ils font erreur
Enfermés dans leurs peurs, comme des Cro-Magnon
Dans leur grotte, il risque de subir leur fureur.

Soyez conscient de votre propre ignorance
Prenez un certain recul, face aux préjugés
Réfléchissez, apprenez avec confiance
Et sans critiquer, vous ne serez pas jugé !

Soliloque,

Elle peut me parler cette voix interne, propre
A l'écouter, sans la laisser me dominer
Qu'elle ne porte pas atteinte à l'amour-propre
Mais toutefois, peut gentiment me taquiner.

Promenons-nous sur les chemins de la mémoire
Raviver les souvenirs, les faire sortir
D'un lointain passé, sans préparer les mouchoirs
Restons coi, car rien ne peut le garantir.

Quand vous abordez, les rivages embrumés
De l'esprit, ressentez le ressac des pensées
Ce grand flux incessant, qu'on ne peut résumer
De ces idées reçues, d'un récit romancé.

Entre rêve et réalité, quelle vérité ?
J'oscille comme un pendule, me sens perdu
Dans ce flou mental, j'entrevois de lourds secrets
Je dois forcément, prouver leur véracité.

Si je dois chavirer, que mon cerveau faiblit
A ne plus pouvoir distinguer, le vrai du faux
Je compte ardemment, à ne pas avoir d'oublis
De me méfier, ne pas me prendre en défaut !

Malgré ces tourments, libérez vos sentiments
Ils sont de toute façon, vos meilleurs amis
Avec eux, vous ne subirez de châtiment
D'être jugé, ils ne sont pas des ennemis !

Culture,

J'ai grand besoin de dévorer, de nourriture
Pas d'aliments, mais des éléments de culture
Mon cerveau est un goinfre, gouffre affamé
Jamais en paix et il ne fait que réclamer !

J'ai grand appétit, servez-moi, sur un plateau
Des livres, des bouquins d'histoire et pour gâteau
De la philosophie et de l'astronomie
Je prendrais le café, avec ces deux amis.

J'ai tapissé ma maison, des meilleurs feuillets
De musique classique, écrit sur des billets
Des poèmes d'amour, peint sur tous les placards
Le portrait de la Joconde, puis de César.

J'ai FAIM ! De savoir, je suis un ogre aigri
Il me faut manger, dévorer, nourrir l'esprit
De tonnes de connaissances et de lectures
Assouvir ma boulimie, de littérature !

Culturel ,

On dit souvent qu'il faut un savoir culturel
On n'aime pas les sots, dans le monde actuel
Il vaut mieux passer pour un intellectuel
Ce n'est pas une tare d'être manuel !
C'est vraiment un phénomène conjoncturel
Plus de bras mais des cerveaux, surnaturel
Non ! Mais faut quand même construire des poutrelles
En des efforts corporels, franchir la passerelle.
Qui vous mène vers un emploi industriel
Travailler dans un secteur artificiel
Ou confondre la vie avec le virtuel
Cela finira par un déclin temporel.

Tant de questions,

Pourquoi tant de questions, si peu de réponses
Vais-je chercher toute ma vie, ces grands secrets
Qui font de nous des humains, convictions absconses
Ou croyances tronquées, mais rien de concret.

Est-il vraiment illusoire à vouloir comprendre
Donner un sens au monde, quel est ce destin
Ce long chemin tout tracé, faut-il apprendre
A vivre, à subir un avenir clandestin.

Dès mon enfance, je me suis questionné
Et j'ai commencé à lire de nombreux livres
Regardé des reportages télévisés
Pour m'instruire, Je ne pouvais que poursuivre.

Un jour, j'ai pris conscience de qui j'étais
Un homme parmi d'autres aux doutes et aux espoirs
Faible et fort à la fois, quelquefois déjanté
Mais le plus souvent travaillant sa mémoire.

Emmagasiner des données par milliers
Le but étant de ne jamais se fourvoyer
Se tromper d'objectif, trouver des alliés
Partenaires de travail, modèles d'employés.

Mais au fond vais-je trouver la vraie vérité
Celle qui me fait exister, à continuer
A tracer ma route, avec la probité
Qui est la mienne et toujours évoluer.