D'aussi loin que viennent ces sourires
D'aussi profond que remonte se désir
Je t'observe
Je te déteste sourdement
A toi qui m'a fermé tes yeux à jamais
Toi qui m'as perdue sur un virage trop serré
Qui m'as délicatement déposée au fond de ta bouteille
Je veux t'embrasser avant que le mal s'éveille
Avant toi rien n'existait que l'attente
Une graine brulée devenue une drôle de plante
Tu t'énerves
Je te vénère secrètement
A toi l'hybride que je savais éphémère
Qui a pris mes rêves en as soufflé la poussière
Qui a voulu les exposer à la lumière
Qui les a pris et finalement cloués à terre
J'ai usée mes pompes sur le mauvais chemin
Tu m'aurais prêté tes ranjo, j'sérais allé plus loin
Ta faute
C'est ma faute à nous
Je sens encore ta peau sous mes doigts
Je sens encore ton odeur dans mes draps
J'en ai encore des frissons dans le cou
Après deux ans d'absence je tiens encore le coup
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Même après deux années, on ne peut oublier l'être tant aimé, ton beau et triste poème en est la preuve, tel un miroir, il renvoie tes sentiments et tes états d'âme, c'est magnifique. Amitiés ensoleilles du matin. |
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JB |