Les SYBARITES
Je ne suis pas de ceux qui mettent des frontières
Entre les doux lecteurs d'OVIDE, en l'art d'aimer
Et ceux qui n'ont rien lu, mais font fi des manières,
Dans les états du sexe satisfaits d'affirmer :
Que les Lois du destin n'admettent différences
Dans ces moments de soi, rarement partagés
Qu'en leurs égarements pleins de condescendances
Où, anxieux, ils s'estiment, en benoîts outragés,
Hosties piaculaires mises en situation,
A mol corps défendant et ne prêtant que fesses,
Avec une furie pleine d'abnégation
Culs bénis absolus par futures confesses.
Il conviendrait peut-être, sans être rigoriste
De penser sans façon que ces étrangetés
Toujours écartelées par démon ou mariste
Ne sont qu'hurluberlus ou autres concetés
Toujours préoccupés d'être irréprochables
Vrais décors de théâtre en monde sibyllin
Soucieux de conserver leur statuts de notables
Offrant à qui requiert profil bien trop hyalin
Pour n'être, c'est certain, d'honnête quant-à-soi.
Qu'attentistes guidés par valeurs obsolètes
Fesse-mathieux roués, voulant garder pour soi
Toutes prérogatives et bourses bien replètes.
Alors je vous le dis, petits bourgeois salaces,
Les temps ont bien changé, le sexe n'est qu'un tout.
Et dans tous les médias lus par les populaces,
Il n'y a qu'horoscope qui joue là son va-tout.
°°°
°
CS
Écrit par CharlesSABATIER
Branleur MONDAIN.
Catégorie : Social
Publié le 26/11/2019
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Héhé, pas mal du tout ! | |
Etienne de Mirage |
J'aime bien le terme "fesse-Mathieu", et j'apprends toujours des choses en lisant vos bons poèmes. Merci à vous. | |
jacou |
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