*
L'air est si doux et si frais à la fois
Ne dis surtout rien, je te goûte à goûte...
Tu te divagues de tant de rosée parfois
Mais je t'aime, quand tu te joutes.
Alors viens, prends l'ère nouvelle
J'ai envie de te vivre. Je te cueille
Aux premières lueurs. Je t'éveille
D'un voile jonquille sous feuilles.
Glisse, vers la source dans le souffle des Ô
De la lune ensoleillée de Peau.
Et sous glèbe qui se tarit, s'émettre au dard
Jade, du fond de nos regards.
Je suis tout ce que je veux de toi.
Les ombres des mains se sourient,
Les âmes élucubrent :
Elles dansent, s'enlacent,
Entre Ciel et Terre.
Elles jouent dans cet espace,
Parfaitement voûté.
Qu'elles se sont choisies,
Dans le sable d'une vie
Du jour de la nuit,
De ce matin chagrin.
Ne dis surtout rien
Mais viens, que je te goûte à goûte...
L'air est si doux et si frais à la fois
*
Écrit par Christiania
Les bonnes idées sont celles qui viennent en marchant...
Il existe au monde un chemin sans autre pareil et que nul ne peut frayer, toi excepté. Où mène-t-il ? Ne le demande pas. Suis-le. Nietzsche Catégorie : Amour
Publié le 01/02/2011
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bonjour Christiana, tout est délicatement suave et mélancolique, mais j'ai particulièrement aimé, "mais viens, que je te goûte à goûte" et "les ombres des mains se sourient" et bien sûr "glisse, vers la source dans le souffle des Ô" et surtout "l'air est si doux et si frais à la fois" j'ai fait une très belle lecture à très bientôt |
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marie-ange_old2 |