Le long de cette Route
étaient des Impératrices
à dos de chameau conduites
pour être abreuvées en quelque oasis.
Veiller sur leurs tentes,
négocier les plus beaux joyaux
pour satisfaire leur éternelle insatisfaction.
Et faire leurs ablutions
avant de propulser dans le tombeau
bandits de chemins et brigands.
Délicatement leur brosser
les cheveux.
Méthodiquement exaucer
chacun de leurs vœux.
Leur scander des poèmes,
et pour le plaisir de leurs yeux
danser au sein d'arènes
affronter des demi-dieux.
Leur servir nectars précieux
qu'on ne trouve pas même dans les cieux.
Le long de cette Route
était un Impératif :
se damner s'il l'eût fallu
pour ces femmes au tempérament de feu.
Puis leur narrer aventures merveilleuses
avant de contempler étoiles et nébuleuses,
l'espace d'un instant d'éternité.
Éloigner d'elles toute présence
de bougres et bougresses
mis au menu d'un ogre
ou d'une ogresse ;
d'un tigre ou d'une tigresse.
Oui elles furent bien les plus belles,
d'une aura torrentielle ornées,
ces femmes cruelles car comblées :
ces femmes qui furent éternelles.
Écrit par Chrysantheme
Débusquer la Poésie où qu'elle se trouve,
en un paysage, au détour d'une venelle, sur un beau visage peint aquarelle. Catégorie : Poésie
Publié le 10/09/2022
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Oui LyS elles laissent traces indélébiles en mon imaginaire. | |
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