Lourd opéra des vagues, valse du sable fin
Sous l'étrange harmonie d'un vent de majesté.
Et puis moi au milieu, portant l'orgueil humain,
Et toisant l'immortel, et faisant des pâtés.
Ton corps contre le mien, tes doigts sur mon échine,
Et sur l'œuvre glorieuse, un sourire amusé.
Tu mis tant de langueur et de douceur ondine
Dans ce qu'est s'que tu fais ?, qu'il me fallut ruser :
« Je bâtis, mon amour, un château, un palais.
Il est un peu en sable et puis un peu en nous.
Je bâtis, mon amour, un monde échevelé
Où chaque étoile est ivre, où chaque atome est fou.
Je lui offre deux dieux –jumeaux qui ne font qu'un :
C'est ton amour pour moi et mon amour pour toi.
Si bien que dans ce sable, en chacun de ses grains,
Des soleils en mourant loueront les Amants-Rois. »
Et un baiser récompensa ce monument né de mes mains
Eternel, que le vent balayera demain.
Écrit par Coccinelleamoustaches
Quoi ? Devise obligatoire ? On me force à me résumer en une phrase ? Il ne sera pas dit que je céderai devant la tyrannie. La noblesse de l'acte de résistance est un peu entachée par ma flemme de chercher, mais tant pis
Catégorie : Amour
Publié le 01/09/2016
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Bonjour, C'est de la très belle poésie ! Bravo ! Bonne journée ! Mes amitiés Sybilla |
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Sybilla |
Oui c'est joli. :-) |
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Iloa Mys |
C'est une belle idée que la construction d'un château de sable. Ca ou décrocher la lune, on ne compte pas quand on aime... Merci de ce poème | |
schweepouille-deleted |
joli poésie mélodieuse. | |
Plume borgne |
Super,,, j'aime toujours vos poèmes merci | |
MARIE L. |
Quelle belle fin dans l'éternité d'un moment, pour ce superbe poème ! | |
jacou |
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