Le voilà qui descend, et qui rit, et qui gronde;
C'est cet unique mot, oublié, silencieux
Que seul sait prononcer le sifflement des cieux,
C'est la terrible joie dont l'espace s'inonde.
D'insaisissables djinns semblent danser sur l'onde,
Un pauvre hameau cède à des assauts vicieux,
Un long pleur se soulève, et tes cheveux gracieux
Car le vent fait danser la robe de ce monde.
Ainsi tu vas, superbe, innocente, terrible,
Laissant dans ton sillage une grâce invisible;
Un souffle de divin qui anime les plaines
Et mon âme. Et jamais je ne me sens si libre
Que lorsque tu soumets et mes joies et mes peines.
Car je vois sous tes doigts ma vie qui danse et vibre.
Écrit par Coccinelleamoustaches
Quoi ? Devise obligatoire ? On me force à me résumer en une phrase ? Il ne sera pas dit que je céderai devant la tyrannie. La noblesse de l'acte de résistance est un peu entachée par ma flemme de chercher, mais tant pis
Catégorie : Divers
Publié le 31/12/2015
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Commentaires
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Posté le 01/01/2016 à 15:19:02
Et le vent souffle encore aujourd'hui... J'aimerai une suite. | |
Odile sire-hervieux |
Posté le 01/01/2016 à 21:59:18
Un sonnet magnifique! J'aime ces sonorités, c'est très réussi. J'adore tout particulièrement la seconde strophe, mais il y a dans la structure grammaticale le "Car" du huitième vers qui me chiffone ; il ne va pas du tout avec les vers précédents. C'est dommage parce que l'image est très belle | |
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