Un avion, en passant, a fait crier le chien.
J'étais assis, serein, et ne pensais à rien
J'étais dans ce pays loin de tout et de toi;
Un avion, en geignant, a fait trembler le toit.
Il pleurait, je te jure, il parlait ce salaud,
Il disait : "l'univers tient l'infini enclos
La foule a pris l'amour enchaîné dans ses liens
Car Tout n'est que cachot et Tous est son gardien."
Oh, tout n'est que prison puisque tu es là-bas.
Et le cœur est sans bras mais le cœur se débat.
Ou il se débattait. Je crois qu'il ne veut plus.
Le verrou a claqué sur ce sombre reclus.
Car je n'ai pas pleuré au vol désespéré
Du grand spectre de fer rempli de déchirés.
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Écrit par Coccinelleamoustaches
Quoi ? Devise obligatoire ? On me force à me résumer en une phrase ? Il ne sera pas dit que je céderai devant la tyrannie. La noblesse de l'acte de résistance est un peu entachée par ma flemme de chercher, mais tant pis
Catégorie : Triste
Publié le 09/07/2016
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Commentaires
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Posté le 09/07/2016 à 19:09:15
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Simple et expressif. |
eric  |
Posté le 09/07/2016 à 20:26:13
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La tristesse quand l'être essentiel manque nous dicte les chants les plus forts que notre âme esseulée laisse échapper. |
jacou  |