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Trop de proches à couvrir
Trop de choses à découvrir
Trop peu de portes viennent s'ouvrir
Tant d'amour perdu dans mes soupirs
Trop de différences à gérer
Trop de souffrances à digérer
Trop de larmes qui s'accumulent
Sur mes lèvres asséchées
Terrain vierge en canicule
Que trop peu de gens viennent chercher
Les doigts deviennent crispés
A l'approche des décisions
Une peur qu'on ne peut palper
De faire des choix plein de dérision
Des choix bourrés de regrets
Dont plus tard on pourra dire
Qu'ils ne furent d'aucun progrès
Erreur de plus à maudire
Terreur de plus de mentir
Choix angoissé de se repentir
Envie soudaine de partir
Pour le monde des martyres
Enfer ou paradis à roder
Sur Terre bercé d'illusions
Une vie qu'on croirait fraudée
Jusqu'à la mort en fusion
Avec l'existence lamentable
Triste destinée à accepter
Sans attache respectable
Qu'on ne peut suspecter
Visage sali d'éraflures
Appelées cicatrices
Causées par une sale enflure
Un violent sacrifice
Pour aucun édifice
Ni ma vie ni la sienne
Juste une connerie factice :
Un petit coin de haine.
Écrit par Cubain
On lit dans les mots plus qu'on ne voit dans les choses.
Catégorie : Divers
Publié le 08/01/2009
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(Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis) Je saute le pas en postant un très ancien poème, un "classique", épris de rage… C'est un des rares de ce genre que j'arrive encore à regarder, en revanche si vous aimez je pourrai en mettre d'autres de ce style… |
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Cubain |
Un poème fort et une construction intéressante, j'aime beaucoup, bravo à toi! | |
asmodean |