La pluie coule sur mon corps
Comme un long sanglot.
Court sans t'arrêter,
Car ici le temps n'est qu'éternité.
Sans cacher ma nudité
J'offrirai mon corps aux éléments.
Je laisserai glisser la caresse de l'eau
Sensuellement.
D'un sourire, un désir charnel
J'offrirai mon visage au ciel.
D'une passion, un cœur ardent
J'offrirai mes entrailles au feu dévorant.
Folle course, je laisserai sur mon chemin
De sombres lambeaux carmin.
Une nuée de corbeaux
Griffant mes oripeaux,
Obscure déchirure du vent,
M'entraînent tourbillonnante.
Pleine de cruauté; errante;
Brûlée; esseulée;
Je me laisse tout contre la terre
Pour que peut être je me régénère.
Comment aurais-je pu haïr ?
Qui aurai pu mériter cette ire ?
Tout contre elle, une position fœtale,
Une union maritale.
Dans cette matrice
Créatrice
Comme un nouveau né
J'ai tout donné, oublié, pardonné.
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