A Gaelle
Où sont passés ces jours
Où je te menais danser
Parmi les champs en fleurs
Dans la douceur
De l'été ?
Où est donc ce soleil, mon amour,
Faisant chatoyer ta chevelure
En ces temps de luxure ?
En ces temps où
Mes mains glissaient sur de l'ivoire
Satiné jusqu'à la frontière où
Sur le blanc velouté, l'or cuivré se moire
Et ma bouche, en un baiser, capturait
Des boutons de roses.
Je me souviens de ton premier regard
Qui m'a fait hésiter, bégayer,
Oublier ma prose.
Je me souviens de ce baiser ce fameux soir
Qui avait scellé notre promesse
Ô ma princesse...
Hélas, comme le crépuscule qui précède la nuit
Ces jours sont teintés de rouge...
De la mort, tu as passé le seuil
Et moi encore, j'en porte le deuil.
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Commentaires
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Posté le 09/03/2012 à 15:39:43
bonjour Cyradis, un superbe écrit, très émouvant, où se mêlent douceur et douleur, tout au long de ma lecture, me sont venues de bien belles images. à très bientôt |
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marie-ange |
Posté le 09/03/2012 à 16:14:29
c'est dommage à dire, mais c'est un bel hommage. | |
alejandro |