Je marche sur ce chemin de brume,
Ce chemin qui a l'air triste,
Ce chemin qui mène au néant,
Ce chemin sans fin,
Dans cet hiver infini,
Cette journée de pluie.

Je pense à toi,
Toi qui m'a laissée,
Au bord du chemin,
Le chemin des Dames,
Pour moi c'est un enfer,
D'imaginer qu'avec toi,
J'ai passée mes meilleurs moments,
Qu'aujourd'hui j'ai peur du lendemain.

Mais maintenant je ne peux reculer,
Je ne pourrais pas te rejoindre,
Car pour moi c'est le jour,
Le jour de dire au revoir,
Ou plutôt,
Adieu.

Si je n'étais pas si fragile,
J'aurais pu oublier,
Cette blessure que tu as créer,
Me ronge de l'intérieur,
Je sens mon cœur,
Il bat mais ce n'est pas pour moi,
Il se bat pour vivre,
Mais c'est en vain.

Ce monde cruel d'où je viens,
Est un monde sans sentiments,
Un monde où l'innocence n'existe pas,
Où la décence est rare,
Et où la solitude domine.

Un jour tu m'as dit,
"Suit ton chemin",
Je l'ai suivit,
Mais tu es parti,
Avant que je l'empreinte,
J'ai pris mon courage,
Mais il m'a quitté,
Tu t'es retiré,
J'ai crié,
Tu ne t'es pas retourné,
Tu as suivi le tien.

Aujourd'hui,
Mon cœur s'enflamme,
Il brûle pour toi,
Une chaleur froide,
Mais tu ne le vois pas,
J'ai besoin de toi,
Toi qui m'a abandonné,
Ici.

Je ne peux plus supporter,
De ne plus te voir,
Et de jours en jours,
Depuis ce jour,
Je m'affaiblis,
Je sens que je flanche,
Je vois que je tombe,
J'ai pleuré,
J'ai prié,
Mais,
Je ne t'aie pas oubliée.

Le poids du temps,
S'empare de moi,
Mon cœur est lourd,
Et mon corps trop faible,
Aux bord de mes yeux,
La scintillance,
Des larmes,
Se fait voir,
Je les sens,
Ces larmes,
Salées,,Amères et Glacées,
Je les sens couler,
Le long de mes tempes,
Elles sont humides.

Épuisée je tombe,
Assise sur le bord du chemin,
Au pied du vieux chêne,
Je tends la main,
Vers le ciel gris,
Je verserais mes larmes,
Des larmes de sang,
Celles qui sont de couleur,
Et non transparentes,
La couleur de mon cœur,
La couleur de l'amour,
Mai la couleur de la douleur.

Mon cœur se raidit,
Brisé par la souffrance,
C'est un être cher,
Qui vient,
Et qui s'en va...

Je tremble,
J'ai peur,
J'ai froid,
Une goutte versée vient à se rependre,
Sur une robe déchirée,
Je regarde cette goutte,
Et je te la dédie,
Cette goutte...
Cette goutte,
que je vois devient noire,
Elle devient peu a peu,
Une Rose,
Un rose noire.

Mon cœur saigne,
Mes ailes décharnées se détachent,
Elles se déchirent,
Laissant place à la douleur,
Closes mes paupières se ferment,
Je ne ressens plus rien,
Je tombe,
Sombre,
Ça y est je m'en vient,
Sans vous dire au revoir,
Ce n'est qu'un adieu...

Allongée là,
Seule,
Gisant dans une mare de sang,
Un Ange vient de mourir,
Si un jour tu viens dans mon jardin secret,
N'oublie pas qu'avant,
J'étais celle que personne ne voulait,
Mon esprit est toujours là,
Il erre dans le jardin,
Ce jardin aux Roses noires,
Que ma mort a crée,
Après mon départ.

Si tu te promènes dans ce jardin,
Tu verras un Ange,
Un Ange déchu,
Et si tu regardes bien,
Tu pourras voir mon cœur,
Ouvert et coulant toujours,
Même après mille ans.

Si tu observes mon corps,
Recroquevillé au pied,
De cet arbre noir,
Tu verras aussi ma main,
Cette main blanche,
Tendue vers l'inconnu,
Cette main tenant une rose,
Un rose noire,
Tu pourras dire,
que tu as vu un Ange,
Un Ange blanc,
Au cœur noir.

Et si tu écoutes mon silence,
tu entendras,
La chanson,
La chanson triste d'un Ange perdu,
Déchu par tant de haine,
Mais au cœur d'enfant,
Un cœur qui cherche un ami,
Un cœur qui cherche un abri.

Aujourd'hui:

"Rêvant d'une nuit infinie,
Et d'un hiver éternel,
Je suis un ange déchu que la vie a dépourvu d'ailes"
C'est la fin...

Écrit par DamagRose
Une main tendue vers l'inconue,un coeur qui saigne, une aile qui pend et une goutte de sang.
Catégorie : Triste
Publié le 10/06/2007
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
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Commentaires
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Posté le 10/06/2007 à 16:06:47
je ne sais que te dire après un si beau texte...
bienvenu a toi
Paradise
Posté le 10/06/2007 à 17:14:00
très très beau poème, bienvenue.
m4l4k4
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19/04 08:58Sarahg
Ok.
19/04 08:56Plume borgne
J'ai pas dit le contraire
19/04 08:52Sarahg
Non, les destins peuvent être merveilleux.
19/04 08:50Plume borgne
Tout se résume au livre ivre d'une vie de givre
19/04 08:00Sarahg
Remarque, un livre où tout est déjà accompli, ce serait pas mal.
19/04 07:45Sarahg
Ce serait un livre douloureux. Un livre a besoin d'une histoire, de vie.
19/04 06:43Plume borgne
Imagine un livre d'une page dont le titre serait livre dans lequel il n'y aurait que le mot livre en préface en histoire et en résumé
17/04 07:42Sarahg
"C'est pas marqué dans les livres que l'plus important à vivre est de vivre au jour le jour, le temps c'est de l'amour..."
17/04 07:25Plume borgne
Les décisions sont un fléaux
17/04 06:51Sarahg
Indécis et ancré à la terre du destin.
17/04 05:00Plume borgne
Essaye d'imaginer quelque chose en étant le plus indécis possible
17/04 02:47Sarahg
Imagine qu'il n'y ait jamais de tristesse indicible
16/04 08:28Plume borgne
Imagine qu'on parvienne à tuer l'ennui
15/04 10:58I-ko
imagine qu'il n'y a rien à tuer ou à mourir
15/04 05:16Plume borgne
Pourquoi ne pas imaginer l'imagination ?
14/04 04:41Bleuet_pensif
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14/04 04:31I-ko
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