Quelque part
à l'angle d'un mur et d'un meuble,
la tête inclinée dans ce creux,
les épaules pressées contre ces deux surfaces.
Seul dans ma chambre,
à l'abri dans le présent immobile,
ouvert au monde par le cœur et par l'esprit
mais fuyant toujours
par réflexe.
Assis sur mon lit,
dans un confort de cocon
qui me culpabilise par anticipation
des jugements de mes pairs.
Réflexe encore.
Certain de mon bonheur,
supérieur à l'embarras
de mes jambes qui fourmillent de stress
comme de coutume,
j'écris ces lignes.
Je ne peux pas toujours
ressentir pleinement
ce que je sais être vrai.
Pour me trouver
il faut m'approcher discrètement
et m'aimer lentement.
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