Un instant de colère, fait de tout ce chaos
Que je sens enfoncé tout au fond de mes mots.
Alors je laisse aller le rythme de mes vers
Qui vient vous dévoiler la terre que je vénère.
Une nuit de pleine lune, dans une forêt glacée
Le cri d'un loup sauvage vient déchirer le monde
Et donne un nouveau ton à cette folle ronde
Qui impose à Gaïa son rythme débridé.
Un instant de chaleur au sein de la fournaise
Qu'est le grand Sahara, et on file à l'anglaise
Vers un îlot perdu, un coin de paradis
Où l'on aimerait bien que le temps nous oublie.
Mais déjà nous voila au cœur de ces vallées
Qui parsèment l'Irlande, un océan de vert
Aux vagues de granit par l'érosion sculptées
Et d'un herbeux tapis soigneusement recouvert.
Et un grand coup de froid, nous sommes en Antarctique
Nous foulons sa banquise, nous découvrons ce blanc
A l'éclat aveuglant, un immense diamant
Qui vient parer Gaïa de ses feux magnifiques.
Un tout petit ruisseau perdu dans la montagne
Pour un instant de paix en un lieu qui vous gagne
Sans qu'il y ait eu combat, rien que par sa beauté
Faite de vertes forêts et de pics enneigés.
Et New York la nuit, découvrez par mes mots
La pureté d'un joyaux qui serait comme un phare
Venu pour vous trouver au milieu de nulle part
Et puis pour engloutir jusqu'à vos derniers maux.
Un instant ou nous sommes au milieu de ces bois
Qui m'ont vu devenir cet homme dont je dis Moi,
Un de ses rares endroits d'où la sérénité,
Même si elle est troublée ne peut être chassée.
Les vagues viennent lécher de leur froids nos pieds nus
Là, face à l'atlantique, sa fureur contenue
En une blanche écume où nous nous prélassons
Et découvrons une aube faite d'or en fusion.
Un éclair aveuglant puis un coup de tonnerre
L'océan se soulève et vient nous emporter
Beaucoup plus loin au sud, en Méditerranée
Où enfin nos pieds nus reviennent fouler la terre
Elle est ensoleillée, et le chant des cigales
Balise le chemin qu'ici nous empruntons
Dans de chaudes garrigues, de Marseille a Aubagne
Si nous poussons à Nice, la Corse nous verrons.
Et si nous y allions sur cette île de beauté
Découvrir l'indolence qui semble l'habiter
Quand la nature s'endort au soleil de midi
Et ne vient s'éveiller que pour chanter la vie?
Changement de décor, nous voila en Orient
La Myrrhe et le jasmin se dispersant au vent
Pour créer des senteurs évoquant la richesse
Et de sombres mystères défiant votre adresse.
Une femme s'approche, sa troublante beauté
Vient au cœur vous toucher et du corps éveiller
Les instincts animaux traduis par un sourire
Qui se croit prédateur mais qui jaune va rire.
Encore un petit saut et nous voila en Chine
Où s'étend la muraille que de loin on devine
Gardées par des soldats en argile forgés
Protégeant des trésors que l'on doit oublier.
Car le vent nous emporte vers la baie de Kyoto,
Et un radieux sourire s'en vient marquer mes mots
Car nous sommes au Japon un pays dont je sais
Qu'il aurait été mien si je n'étais Français.
Car ils sont sûrement ceux qui ont tout compris
Mais il faut dire aussi que notre mère Nature
Leur a offert des terres qui sont des paradis
Mais dont on se demande si elles ont un futur.
Soudain nous revoilà dans cette douce France
Où je vous redépose, vous sortant de la transe
Où je vous avais mis pour vous faire voyager
Par le biais de mots. Serais-je à pardonner?
Une plume de Dehorian.
Entre mi Février et aujourd'hui.
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Merci et bravo, pour ce magnifique voyage que je viens de faire sans quitter mes pantoufles...J'ai volé avec toi au-dessus de ces terres admirant leurs beautés ! Notre terre est belle, protégeons-la ! bisous Louann |
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louann |
comme ma chère LOUANN j'ai été énchantée de ce beau périple d'autant que je me prépare pour aller chez le dentiste délicieuse diversion | |
flipote |
un regard au loin sur ce qu'il en reste de beau, tu as bien raison, il faut la sauver cette terre, du moins,ce qu'il en reste | |
philomène |
Gaïa, déesse ou hypothèse symbole de la terre et de ce qui l'enveloppe. Quelle excellente idée d'en faire le tour de cette poétique manière. Amicalement. |
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saumon |
Moi, je n'ai rien à pardonner à personne. Hé...assume ! Rire. Merci, ce fut un beau voyage. |
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Iloa |
très joli poème ! | |
angelique |
J'étais sur un tapis volant le temps d'une lecture...d'une belle évasion...avec une pensée pour la Lybie et le Japon... Bises ;) |
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Yuba |
"Une image vaut mille mots", mais pour moi un seul de tes mots vaut mille images... | |
Arth37 |
Un beau voyage que je partage avec toi . Un plaisir de lecture et de rêve.Amitiés | |
TANGO |
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