J’ai savouré les vins répandre leurs doux plaisirs et leurs tragique amertume, je les ai vécu jaillir rougeoyants de sang, terreur et larmes pour muter âpres saisons et déchirants enivrements en vie perçante.
J’ai rêvé d’une nuit horrible et majestueuse lacérant son noir linceul sous la puissance irrépressible de l’éclair.
J’ai reconnu désir et volonté dans l’implacable violence de membres nus, enlacés, convulsés. Je les ai respirés dans l’éclat de corps haletants, soupirants, gémissants, dans les chairs exaltées et transpercées par une rage destructrice et conquérante.
J’ai saisi la vie impitoyable et la puissance triomphantes, j’en ai embrassé la charnelle terrible liberté dans le noir splendeur d’une nuit éclatante d’obscurité.
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Écrit par Dionysus
Neither art nor science knows anything of moral approval or disapproval. Science is out of the reach of morals, for her eyes are fixed upon eternal truths. Art is out of the reach of morals, for her eyes are fixed upon things beautiful and immortal and ev
Catégorie : Divers
Publié le 14/02/2022
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Commentaires
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Posté le 14/02/2022 à 23:33:58
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Bonsoir, Dyonisus / Dionysos : Louanges ici bas accrochent à la Lecture .. Puissance ! Chapeau Bas ! LyS .. |
Lys-Clea ![]() |
Posté le 15/02/2022 à 09:20:53
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Il faut être un grand Romantique pour écrire ainsi, et avoir connaissance du Tragique, le fond que voilent les apparences gardant le monde sensible de nous apparaître tel qu'il est, le monde des Ménades aux Bacchanales insensées, atroces, déchirantes au sens littéral, dont tout l'Art du monde à chaque matin nous préserve, l'art de vivre en la paix intérieure d'un bonheur d'une heure en pleine conscience par exemple, car sinon la négativité est à l'œuvre en maints domaines, et le crime et la mort accompagnent nos vies, et les taire, nous badauds des faits divers des médias insensés, est notre œuvre, régulièrement. Votre oxymore ne découle pas d'un choix cornélien, il s'impose plutôt, parce que l'existence en yin et yang alterne ses voix, et la nuit est de lune phare et le jour est sombre d'ombres noires, si nous le voulons ainsi, nous disposant à souffrir afin d'accueillir les bacchantes, nos déchirantes consœurs d'un autre monde qui nous contre, tout contre. Poème très intéressant. |
jacou ![]() |