A l'émissaire de paix, je fus présenté.
Sous la tente, on me conduisit.
Pour parler alliance et abolir la stratégie.
C'est à la lampe que nous finîmes notre pour-parler.
A l'aurore, le bataille reprit de plus belle.
Contre l'ennemi, nous chargions les canonnières.
Pour leurs offrir la défaite, et le drapeau blanc
Déposés sur un plateau d'argent.
A nos pieds, ils joncheront la terre,
Au retour, à l'honneur, nous câlinerons la belle.
Mais c'est la main lourde, et le fusil glissant.
Qu'à midi, sous un ciel d'orage,
nous fûmes vaincus, dans un élan écrasant.
Face à la blancheur de la page.
Contre la page blanche et l'esprit,
la plume, seule, fut vaincue.
Sans l'alliance avec l'âme, déjà mise à nue.
Ce n'est pas ce soir, que viendra un nouvel écrit.
D.
Écrit par Divinity
Omnis creatura subjecta es vanitati. Es liberabitur.
Catégorie : Triste
Publié le 06/05/2010
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Commentaires
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Posté le 06/05/2010 à 13:50:40
Superbe Divinity ! Quelle bataille, mais la plume remporte souvent la victoire ! amitiés Louann |
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louann |
Posté le 06/05/2010 à 14:44:21
J'adore trés belle métaphore. | |
eric |