Le moteur s'énerve, le froid le rend faible et instable
Je tiens ce volant gelé, et je regarde à travers la vitre embuée
Et tu es là, derrière la fenêtre, ton regard pleur
Et je pars.
C'est nos années que j'ai quitté, c'est le malheur que je fuis
Tu pensais que les mots n'étaient que tromperies
Que l'amour serait plus fort, mais la haine est une grande rivale.
Si je m'en vais, me laisserais-tu partir ?
Ou continueras-tu de m'enlever la vie ?
Ma jeunesse prend des rides, et les regrets me hantent.
Avant que nous gâchions nos destins
Laissons-nous prendre de nouveaux chemins.
Je roule sans savoir où cette route solitaire me mènera
Et je pars.
Je me souviens ces cris, on se bousculait et on s'effondrait
Reprenant mes affaires, prêt à partir, je les reposais
Et on s'embrassait et tu oubliais.
Mais les images sont gravées, là où tu les as laissées.
Je t'en veux de m'avoir trop aimé
Isolé, là où tu aurais préféré que le monde n'existe plus
Que seuls nous marchions à travers ces champs, ces rues
Mais ce n'est pas l'amour, encore moins la liberté
Que de nier qu'un cœur n'a pas qu'une personne à aimer.
Je te laisse malheureuse, un nouveau regret
Mais peut-être enfin je trouverais la sérénité
Peut-être enfin il n'y aura plus à regretter.
J'allume donc ce vieux moteur
Et je pars.
Écrit par DorianL
Je n'ai qu'un chef
Il est moi-même Ma liberté est mon fief Catégorie : Triste
Publié le 30/01/2015
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de DorianL au hasard |
Annonces Google |
Une séparation qui laisse des traces mais parfois c'est le bon sens qui le recommande. Emouvant. | |
TANGO |
Les cicatrices aident parfois à vivre, simplement parce qu'on sait qu'on peut y survivre. | |
lorol |