Je pris une feuille, un bic et j'écrivis ce qu'il me dictait.
Il prend bien le temps, pose chaque mot , parfois il hésitait.
Il est vrai que sa vue n'était plus celle d'antan.
Lorsque vigoureux il observait les gens autour de lui en souriant.
Une fois la dictée faite, il me propose de me relire.
Je déclinais et lui tendait ma feuille sans frémir.
Je savais qu'il ne me dirait rien, même si elle était mauvaise.
Il était là à corriger ma feuille, je le regardais avec malaise.
Il avait vraiment vieilli, tous ces rayons, tous ces médicaments.
Tout cela l'avait affaibli, il n'était plus l'homme d'avant.
Qui inspirait la joie de vivre et le bonheur.
Pourtant il reste au fond de lui tant de valeurs.
Tourner la page, il faut la tourner.
Voilà sa philosophie, il ne demandait qu'à rendre heureux.
" Je suis fier de toi !!! " combien de fois ne me l'a-t-il pas avoué.
Cela me manque sa franchise, son charisme.
Le voilà partit depuis 17 mois, mais son absence pèse toujours sur mon présent.
Quand le moral me fait défaut, je comprends combien il me manque.
On ne s'est jamais dit je t'aime mais on n'en avait pas besoin.
Sa main dans mes cheveux et mon sourire était suffisant.
Je pourrais en dire plus, mais les mots me manquent.
Face au manque que sa présence représente.
Alors tant pis pour tout ça.
Papy je t'aime et je ne t'oublierai pas.
Écrit par Drackdragoon
Souffrir c’est regarder dans le passé ce que l’on a plus dans le présent.
Catégorie : Triste
Publié le 16/04/2012
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