Pardonne-moi seigneur, je ne t'ai rien promis,
Je sais ce que tu veux, je sais ce qui se trame,
Je sais bien la couleur de mes rêves proscrits,
Pardonne-moi seigneur, mais j'ai le goût du drame.
En ce monde absolu de désirs et de cris,
Je ressemble souvent à ces loups qu'on affame ;
Face à tant de douleurs, mon amour tu souris,
En ce monde inhumain, je ne suis qu'une femme.
Je me perds à présent dans ses bras d'animal,
Je suis lasse, tu sais, de haïr ce décor ;
Pourquoi vouloir partir, quand le sultan fait mal ?
Je suis seule à jamais ; cette voix dans ma tête
Mêle éternellement, dans le sang et la mort,
Les charmes du harem aux soupirs de la Bête.
Écrit par Earwen
"Et si c'était la douleur qui fait chanter les oiseaux ? Rien n'est impur à ceux qui sont purs".
Catégorie : Triste
Publié le 27/06/2010
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Commentaires
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Posté le 27/06/2010 à 17:08:16
Ton poème est vraiment magnifique. Symbole de la proie, chassée par l'ombre. Amitiés. D. |
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