Je te mens et j'apprends à souffrir sans douleur,
C'est le cri de la peur que la brise colporte ;
Je te mens, je surprends ta sinistre pâleur
Sur le miroir glacé de mon cœur qui s'emporte.
Je te touche et mes doigts perdent de leur chaleur,
Une lumière, au loin, devient toujours moins forte ;
Je te touche, et tu perds ton ultime valeur…
Délaisse le flambeau, sa seule flamme est morte.
Tais-toi, mon tendre ami, car le jour se soulève
De son lit de granit, alors que je dérive…
Les sanglots de la nuit prendront bien la relève.
Contemple sans frémir celle qui te fait face,
Crépuscule sanglant, tu m'appelles, j'arrive !
Enlace mon reflet avant qu'il ne s'efface.
Écrit par Earwen
"Et si c'était la douleur qui fait chanter les oiseaux ? Rien n'est impur à ceux qui sont purs".
Catégorie : Triste
Publié le 07/11/2011
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Commentaires
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Posté le 07/11/2011 à 21:33:46
Oh douceur.. | |
Lenigmatique |
Posté le 09/11/2011 à 21:04:51
Oh... Doux... | |
Lenigmatique |
Posté le 11/12/2011 à 12:06:31
Chère jeune amie, ce poème est une perfection j'en suis émue jusqu'au coeur je vais le calligraphier et le relire encore et encore | |
flipote |