Mon âme ne sait plus s'envoler
Elle erre entre les vies alignées
Sifflotant toujours les mêmes airs
Mais ses pieds ne décollent plus de terre
Elle tourne le visage vers le ciel
Et je pourrais presque y croire, elle
Là-haut, tout là-haut avec les oiseaux
Et tous ceux qui volent
Là-haut
Si-haut que plus rien ne peut arriver
Il n'y a que le soleil en arabesque, les étoiles qui tombent
Et les coeurs purs.
Je le sens presque, je pourrais m'envoler, je le sens, je peux tout... Quelque chose me tire vers le bas,
à plat, nez contre terre,
C'est fini
Mords la poussière
Pour ça, les mots sont restés là-haut
Le soleil est resté avec moi
Il tient compagnie à mes pénibles espoirs
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Commentaires
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Posté le 31/03/2019 à 12:56:18
C'est comme un rêve, la sensation de s'envoler nous enlève...puis le dur réveil qui vient ôter la sensation agréable. Merci Eleidora pour ces vers importants qui trahissent une forte émotion de déperdition : les écrire c'est déjà retrouver un chemin ! | |
jacou |
Posté le 01/04/2019 à 22:46:21
Merci jacou pour votre commentaire, j'espère retrouver le chemin de l'écriture... | |
Eleidora |
Posté le 24/11/2019 à 18:43:15
En lisant vos vers, j'ai songé à une amie proche, en pleine déroute dépressive, et qui se détache de tout et de tous ... Votre poème traduit cette perte de contact, ce glissement vers un néant inexorable, cette dissociation de l'être. Des mots ô combien déchirants, et ô combien vrais ! |
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Ombrefeuille |