Par Jacou, Schweepouille, et Eleidora
Je fuis, caché derrière un rideau
De pluie. Poussé par mes regrets,
Je fuis, je cours, tête baissée,
Laissant le passé se noyer dans l'eau.
Il disparaît parmi les caniveaux,
Je le regarde qui a sombré,
Dans la fange où sont mes secrêts,
Je ne les reverrais pas de sitôt !
Je continue ma course, il grêle
Désormais. De plus en plus vite,
Je dérape par moments et je gèle,
Mais je ne peux cesser ma fuite.
L'orage et ses ténèbres me guettent,
Tous attendent que je me livre.
Leurs lourds nuages au-dessus de ma tête,
Je n'ai pas le choix. Il faut vivre.
Et pour cela, courir, courir à tue tête,
Crier que la nature est si bonne,
Qui toujours d'elle-meme s'abandonne
Et jamais ne renonce à faire ma fête !
Alors je continue ma course sans fin,
Je traverse l'azur, oublie mon chagrin.
Longe ma destinée, goutte l'éternité,
Enfin, je respire à en perdre haleine, et,
Je deviens un astre dans la nuit
Parmi les étoiles je saurais luire,
Pour qu'enfin j'en vienne à la vie,
Que je rêvais, petit, d'aboutir.
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J'aime votre poème, si léger, allègre et vif |
Babel ![]() |
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Merci beaucoup Babel pour votre lecture et votre commentaire ! |
Eleidora ![]() |
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Oui, un grand merci à vous Babel pour votre commentaire, un trio c'est encore plus complexe à élaborer ! |
jacou ![]() |