Mes yeux d'un trouble indolent
Insensibles à la lumière grasse
Qui bave sur le carreau crasseux
Flaque de boue et d'or terne
Où baigne mon visage rogneux
Complices de ma léthargie jolie
Les étoiles atones paressent mornes
Dans le ciel un soleil triomphant
Blâme cette molle langueur
Qui s'étire et s'obstine et le nargue
Mon esprit flâne nonchalant
Indifférent à la réprimande
Courroucée de l'astre impérieux
Je me vautre dans le flasque
Moelleux de ma couette chérie
Écrit par Eli
"Il faut encore porter du chaos en soi pour accoucher d'une étoile qui danse."
Nietzsche Catégorie : Divers
Publié le 29/06/2019
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Commentaires
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Posté le 30/06/2019 à 15:17:27
Jolie effet de cette paresse A l'abri ... |
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Yuba |
Posté le 30/06/2019 à 17:15:46
Ah on dirait qu'une onde de la canicule a amolli tout ce qui se trouve autour de vous ! :-) Poème très original et la fin m'a fait sourire... Merci Eli ! | |
grêle |
Posté le 01/07/2019 à 23:29:14
Ah la dépression mélancolique régressive... Que de bons poèmes lui doit-on, qui se soucient de paraître rapetisser l'angoisse immense d'être...! | |
jacou |