sous la caresse éphémére
du soleil aux rayons discrets
je contemplai, muet, la mer
assis dans un endroit secret
combien de marins ce linceul
priva de gloires imaginaires
s'arrogeant le droit, elle seule
de sombres victoires améres
les vagues sans cesse répétées
tantôt calmes, tantôt rageuses
se brisent, dépourvues de fierté
en folles courses tapageuses
mêmes les mouettes criardes
volant au ras des flôts hostiles
attendent le soir qui tarde
pour quérir le repos inutile
au loin un navire s'éloigne
peut être vers un monde nouveau
seule mon espérance en témoigne
et déja efface le mot
rêveur je scrute l'horizon
où toujours la mer s'écoule
tandis qu'en moi aucune raison
ne semble contenir la houle
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Commentaires
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Posté le 22/08/2011 à 08:58:51
bonjour Errant, tout simplement superbe, cet écrit, "la mer" inspire toujours les poètes ... on pourrait dire "encore" la mer, moi personnellement je ne m'en lasse pas, car chaque regard, chaque émotion la voit autrement, et les écrits s'en ressentent ... j'ai particulièrement aimé la dernière strophe ... mais tout dans cet écrit est à lire et relire sans modération ... amitié poétique |
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