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Il était une fois, un conte de fée, une seule journée, et nombre d'années.
Il était une fois, une vie, un homme, un nom, une histoire, mon histoire, qui n'est pas écrite de raison, une histoire dont l'Histoire ne connaîtra jamais l'action.
L'histoire d'une rose, si belle et si grandiose encore toute fraîche et rebelle.
Il est connu qu'une rose ne possède que ses charmes, rien d'autre que ces dames qui ne maîtrisent leurs larmes.
Cette rose innocente a pour seule volonté de trouver un endroit qui lui aille à souhait. Mais ce lieu est rare et convoité, et la belle rose est seule et malaisée. Elle suit alors un chemin effacé par le temps , où à vrai dire, personne n'allait souvent. Traversant routes, et champs, forêts et montagnes enneigés, elle arrive au pays que nul ne connaissait où elle décide de s'épanouir en paix.
Au fil des années, elle ne peut empêcher que le vent lui enlève ses pétales.
En toute liberté, ils s'en vont portés par les courants d'air frais.
Ils survolèrent mes défenses, conquirent mon empire sans patience, prirent le chemin de mon royaume secret et y trouvèrent ce que personne n'avait jamais su toucher. Parsemant cette étendue gelée de milles pâles pétales. Réussissant ce que personne n'avait même osé espérer. Ils plantèrent sur cette terre vierge ou rien n'avait jamais poussé une petite graine sans même le faire exprès. Et de cette victoire dont ils ne tirèrent aucune gloire, je me retrouve exposé à tout de ce dont je voulais me protéger. Ravivant une flamme cachée au plus profond de moi dans un palais de glace noirci d'obscurité. Sorti de cette prison ridiculement dévastée par une petite graine d'une rose malaisée, mon cœur n'eut plus qu'à s'évader empli de cette flamme libérée tel un papillon volant vers une lumière irisée loin, loin de son cocon glacé.
Et c'est en ce papillon que je fut emporté.
Plus je m'approchais de la lumière irisée, plus je m‘y enivrais respirant le bonheur. Même, sentant mes ailes s'effriter sous la pression de l'étrange clarté, je m'emportait.
Je n'avais plus qu'un rêve, un vœu, un souhait. Je ne pensais plus, je ne vivais plus, mais je vis et je ne pense plus que pour rattraper cette flamme si insolite et brillante, et cette étrange pensée me fait tourbillonner dans les voiles délicieuses de ces sentiments tout juste dévoilés. Je m'accroche à un de ces rubans nacrés pour connaître enfin ce qui m'a réveillé. Je fonce et je vois tout autour de moi milles lumières embrasées qui tentent de m'attraper sans réussir ne serait-ce que me rosir. Je sais que je suis prêt et que je vais connaître la vérité. La peur m'enveloppe de son habit de frisson et je commence à douter, à croire que tout n'est qu'un rêve, beau certes, mais censé s'arrêter. Soudain, je comprend, tout ce beau voyage, tout ce chemin parcouru, tous ces instants passés, non pas pour m'amener à la vérité mais pour que je la trouve moi-même. Tout un balai, tout une effervescence coloré, pour me faire comprendre que cette lumière n'est autre qu'un amour libéré : virevoltant, chatoyant mais vif et complet.
Ce que j'avoue ainsi personne ne peut s'en moquer, puisque tous un jour se sont retrouvés comme moi et tous on été obligés de souffrir d'aimer pour ne pas haïr d'espérer. Une unique question reste à poser avant de sceller mon destin en prononçant ces trois mots. Trois mots, qui vont m'apprendre si je serai comblé ou damné.
Mon unique lueur sera-t-elle ma douleur ?
Sera-t-elle mon bonheur ?
Sera-t-elle mon malheur ?
Mais que pourrais-je faire sauf avoir peur ?
Fi de cela ! Ne suis-je pas un homme pour n'oser prononcer ces mots qui sont pourtant la base de l'humanité ! Allons, lançons-nous ! Soyons fou ! jetons-nous à la mer sur un radeau de fortune et laissons au vent le soin de m'emmener sur les rivages adorés ou de me plonger dans les ténèbres tant redoutées.
Ces sons qui sortent de ma bouche seront pour moi le souffle qui manquait à ma vie ou la mort de mon cœur endolori, mais quoique je pense et quoique je me dise, il faut le faire, il faut le dire, trois mots qui peuvent me libérer ou m'emmurer à jamais. Le sort en est jeté :
Je t'aime.
Je t'aime, toi la rose aux pétales égarés, je t'aime et je ne puis te donner que cet amour, cette lumière irisée.
Écrit par Erwin
Comme un long crépuscule qui ne s'éteint jamais.
http://www.youtube.com/watch?v=g90m6aJw1dA&feature=related Bel instant de poésie musicale... Catégorie : Amour
Publié le 01/07/2008
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Hommage à ma muse, ma belle, mon aimée, à la femme qui m'a embrasée dans l'océan de son amour. | |
Erwin |
Manifiquement bien racontée.. C'est passionné, on y voit tes peurs mais aussi tes envies ! Les métaphores sont surperbes.. Oui qui n'a pas vécu celà, ressenti celà un jour, mais qui ne s'est pas dit "soyons fou !" J'ai adoré.. |
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lo |