Une vague meurt à mes pieds, elle semble faite d'argent,
Dans ses mirages scintillants, je pleure mon reflet,
L'écume est mon souvenir, seul l'homme a changé;
Je songe à ma patrie et à ses élans intrigants.
L'onde est en mon coeur semblable à celle qui berçait
Les rivages les plus chastes d'une terre d'abandon,
Les sanglots les plus longs d'un homme en perdition…
Comme les hommes sont cruels de ne point m'achever !..
Puisqu'ils se refusent à m'offrir miséricorde,
J'irai à leur rencontre, traversant l'océan,
Et mes alexandrins auront un goût de sang.
Je serai arrêté, il suffira d'un ordre
Pour que j'aille rejoindre les tombes de mes aînés.
Mon ombre ira se fondre à l'ombre des cyprès…
Écrit par Etienne de Mirage
Le coeur est une langue qui se passe de mots.
Catégorie : Histoire
Publié le 29/11/2019
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Commentaires
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Posté le 29/11/2019 à 20:33:19
Poésie majestueuse que je savoure, moi qui n'ai plus d'apéritifs à présent, en voici un d'un nectar qui me monte à la tête...ah que le poème peut offrir des plaisirs qui demeurent en favori afin d'être bus à nouveau, lentement ! C'est comme cela que se déguste, comme un vin, un bon apéritif, ouvrant l'appétit pour toute la poésie... Merci beaucoup Étienne. | |
jacou |
Posté le 29/11/2019 à 22:12:04
Je n'ai qu'une chose à dire waouh, la deuxième et la troisième strophes sont juste magnifique, mon idée me dit que ce poème s'inspire aussi un peu de ton vécu je l'ai ressentis en le lisant. En tout cas une bonne continuation. | |
FauconNoir |