Je bois dans de fins verres de l'eau qui n'en est pas,
De l'eau qui est très fraiche et qui pourtant réchauffe
Avec un nom étrange, qui se termine en "of".
Je noie donc, en somme, mon chagrin dans la vodka...
Aurai-je une chance de m'en sortir sain et sauf ?
"Tu ne dois jamais boire !" m'avait dit mon papa,
Ma maman se retourne dans son cercueil en bois
Car je me saoule toutes les nuits, place Maréchal Joffre...
Quand j'arrive à l'église, le dimanche au matin,
Mes idées sont confuses, mes prières sont frivoles
Car mes yeux comme mon coeur sont encore plein d'alcool
Et je vois des femmes nues dans les vers en latin
Et je sens mes péchés dans les miséricordes
Et quand je vais me pendre, la Vodka est ma corde...
Écrit par Etienne de Mirage
Le coeur est une langue qui se passe de mots.
Catégorie : Poésie
Publié le 05/07/2020
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Commentaires
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Posté le 06/07/2020 à 16:37:35
L'alcool a deux visage, la douceur de la rêverie, mais le malheur de la dépendance. Vous décrivez bien les deux ici, dans ce poème qui fait office de réflexion et peut-être de prise de conscience? J'ai bien aimé ma lecture, merci. | |
Musouka |
Posté le 06/07/2020 à 18:25:07
Bonsoir, Fléau terrible si l'on ne peut jamais s'arrêter .. Mais si l'on a cette Conscience du Drame à venir, et de ne pas aller plus loin, l'Ame et le Corps en seront sauvés .. Bravo, Lys-Clea |
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Lys-Clea |