Obélisques, places, fontaines et si grandes avenues !
Pompe, morgue, boulevards gris sans nul lendemain,
Étouffantes rumeurs qui n'ont aucune fin,
Yeux qui s'embrument, hélas, sur un bonheur qui fut !
Et la pluie qui s'abat sur les coeurs qui ont faim,
Les amours éclatantes, que sont-elles devenues ?
Jetées dans le présent et traînées dans les rues,
Elles s'abreuvent et se meurent dans ce gouffre hautain.
Je contemple la ville, y voit mille prisons,
Les espérances vaines, les promesses, les flon flons
Des romances qui naissent dans les yeux des citadines
Des hommes grands les emmènent, plus loin, dans leurs berlines
Et moi, elle me transporte, cette passion d'antan
Et la cité se pâme dans les paradis blancs...
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Écrit par Etienne de Mirage
Le coeur est une langue qui se passe de mots.
Catégorie : Poésie
Publié le 10/07/2020
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Commentaires
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Posté le 10/07/2020 à 11:25:54
Un touchant embranchement des passions passagères sur les souvenirs d'antan... Bravo Etienne ! |
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Yuba |
Posté le 10/07/2020 à 12:50:18
joli poème, merci pour le partage ;) | |
Dunkle-Leier |