C'est lors des grands festins que je vois les plus pauvres
S'arracher les entrailles
En disant des prières, en mirant cet alcôve
Où la Vierge boustifaille.
Alors, le prêtre, repu, maugréant qu'il n'est pas
Le "Monseigneur Myriel"
Chasse les indigents, fait le signe de croix
Et se plonge dans le miel.
Quand cet homme et Marie ont les yeux bien fermés,
Moi, hérétique Poète,
Je vole le caviar, le champagne encore frais
Et m'assieds dans la rue, parmi toutes ces bêtes
Ignorées par l'Église.
Et je sens dans mon coeur comme un parfum d'Élise...
Écrit par Etienne de Mirage
Le coeur est une langue qui se passe de mots.
Catégorie : Social
Publié le 30/12/2019
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Commentaires
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Posté le 30/12/2019 à 23:35:58
Un écrit dont l'évocation des inégalités sociales prend aux entraillles ...merci Etienne ! | |
Yuba |
Posté le 31/12/2019 à 07:09:29
oui c'est vrai j'ai vu ça de tout près |
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marinette |