Je te promets, archange de mes sanglots, que je ne savais pas,
Langueur étourdissante, vile tentation, que m'as-tu fait faire !
Oui, je l'ai aimée, le temps d'un baiser que je ne veux refaire,
Mon âme s'envolait, petite étoile lointaine pardonne moi..

Ma Muse tu te tais tu me regardes entre courroux et larmes
Je suis le misérable, l'abandon que l'on oublie, et je meurs,
J'aurais posé sur tes lèvres un ravissant cri de femme,
Comme tu poses sur mon corps un regard -le poignard de ton coeur.

Toute notre vie se brise en milliers de cris dans la nuit..
Toutes les heures de bonheur sont, par un instant terrible, emportées !
Je crois que la vie tombe pareille à ce temps qui s'enfuit,
Hélas, je sais la cause et toute ma faute pour toute l'éternité..

Si c'était à refaire, je courrais dans les brumes couleur du feu,
Je m'éloignerais, je prierais, je te reviendrais mon amour,
Pardon, le corps s'égare et joue à de bien funestes jeux !
Ordonne, implore, condamne, tout, je suis tien, je t'aimerai toujours...

-Poème fictif.-