Il se coupait les veines,
Il ne savait plus où la vie mêne.
Il se faisait volontairement souffrir,
Mais il ne voulait pas mourir.
Il n'a jamais fait de mal à quelqu'un,
Mais à lui oui, la mort était son destin.
Et moi, moi je ne pouvais rien faire,
Rien faire pour l'aider, le sortir de cet enfer.
J'étais la seule à qui il se confiait,
La seule qui le savait.
Avoir un ami et pleurer,
Parce que ce qu'il fait...
Il n'y a pas de mots pour tout décrire,
Il en avait même perdu son sourire.
J'ai trahi sa confiance,
Mais c'est pour l'aider.
Je devais en parler à une personne de confiance,
Heureusement que cette prof était là, quelle chance.
Je lui ai raconté ce qu'il se passait,
Qu'il était malheureux, elle le savait.
Elle m'a conseillé de toujours être à son écoute, toujours,
D'essayer de le raisonner et peut-être qu'un jour...
Oh s'il pouvait revivre normalement,
Arrêter de se faire mal desesperement...
La prof m'a dit que j'étais en train de souver une vie,
Que j'étais courageuse et une très bonne amie.
Si un jour il sait ce que j'ai fait peut-être qu'il me dira merci,
Mais peut-être qu'il m'en voudra aussi...
De toute facon le principal est qu'il s'en sorte et
Comme on dit : un ami de perdu, une vie de sauvé.