Au fond de ses abysses infernales
Il commande en Roi, par huit, ennui
Car quand s'en viennent les longues nuits
Infernale patience hivernale
Au fond qui n'a point pitié
Peut-être est-ce cela la vraie passion
Animé uniquement du bonheur des aimés
Vivre au son de leurs adulations
Bienveillance faite terreur
Dans son gouffre d'horreur
Il existe quand même une place
Où se rendent les âmes sagaces
Il ne peut avoir de jugement sur l'Homme
Sans porter jugement à son antre
Car quand Perséphone rentre
De son périple à l'aube
Il se laisse à son destin
De partager par quatre
Un petit bout de leurs chemins
Véritable amour albâtre
Pâleur rougeâtre
Dans leur domaine
Quand leur âme sans lasse...
Au milieu de l'âtre
Douceur de satin
De la voir quitter au matin
Sa frêle robe de vin
Pour son armure d'Odin
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de Faeron au hasard |
Annonces Google |