Les Z'horrifiques : Un élément, ça trompe énormément

Exposé scientifique.
Découvrons maintenant
Le côté z'horrifique
Des quatre z'éléments,
L'eau, le feu, l'air, la terre,
Comment tout cela résonne
Au manoir solitaire
Nommé Ugly Mansion.

Certes, le feu rappelle
Des souvenirs mitigés
A notre Ganaëlle
Qui a dû beaucoup… bûcher.
Mais le feu, c'est surtout
Les flammes de l'enfer.
Chaque fois qu'il fait trop doux
Ou qu'ils n'ont rien à faire,
Les Z'horrifiques prennent
L'ascenseur et s'en vont
Au cœur de la Géhenne,
Ce lieu de distraction.

Lorsque l'eau et le feu,
Etonnamment, s'unissent,
Nos sympathiques affreux,
Satisfaits, s'en réjouissent.
Car l'eau donne la pluie,
Le feu donne la foudre.
Buvant, l'air épanoui,
Son arsenic en poudre,
Lémura se souvient
Du bal des débutantes
Où un éclair coquin
La frappa sur la tempe.

Dracu de Basse-Fosse
A une envie perverse,
Comme quand il était gosse,
De courir sous l'averse,
Escomptant comme effet
L'éclosion des pneumocoques,
Animaux gentillets,
Un tantinet baroques,
Dont Dracu, tout petit,
Pratiquait l'élevage.
Nostalgique, il se dit :
Bah, ce n'est plus de mon âge !

Stanislas aime la terre,
Pas n'importe laquelle :
Celle des cimetières.
Et quand il prend sa pelle,
On peut parier très cher
Qu'il trouve avant demain
Au moins six pieds sous terre
Et presque autant de mains.

L'air fait du bon travail
Quand il déchaîne les vents
Sauvages et canailles,
Soufflant en ouragan.
Baphomette, risque-tout,
Transformée en feuille morte,
Vole à ses rendez-vous.
La bourrasque l'emporte.

Quasimodo, le valet,
Aime les courants d'air,
Qui l'aident, très discrets,
Dans ses petites affaires.
Quand ses patrons l'astreignent
A des tâches plus coriaces,
Les courants d'air éteignent
Les bougies à sa place.

Ainsi, z'horrifiquement,
Toutes les nuits, tous les jours,
Ils vivent le présent,
Sachant qu'au carrefour,
Le cinquième élément,
Noir ou blême, c'est l'humour.