Vois comme elle sublime au rythme de sa plume,
La beauté de la rime et tous les sons qu'elle hume
En chaque alexandrin que subtilise au ciel,
L'esprit salamandrin touchant à l'éternel,
Quand vole au vent le chant de joie inassouvie,
La vertu m'aguichant, enivrante de vie.
Elle est cette étincelle insolente d'espoir,
Ardent phœnix à l'aile enflammant chaque soir,
La muse aux mille mots qui m'apaise, me calme
Et m'allège des maux comme un fruit de copalme.
S'il arrive que l'art échappe à son emprise,
Si parfois son regard poétique se brise,
Si souvent l'écriture est un traître assassin,
Qui l'attire et triture et dévore en son sein,
Sans cesse elle parcourt ces mondes oniriques,
En prenant les détours les plus allégoriques.
Ses rêves sont d'azur et de pourpre mêlés,
En un portrait obscur aux pigments constellés
D'étoiles que la Lune elle-même jalouse
Du sommet de la dune où le sable l'épouse.
Voilà pourquoi je dis mon admiration,
Qui chaque jour grandit devant sa passion.
Écrit par Florent
La beauté de la vie réside dans le sens que l'on veut lui donner.
Catégorie : Amour
Publié le 02/07/2014
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sublime, particulièrement la troisième strophe, merci très cher ami Florent de continuer si généreusement à nous épater... bien à vous zeste |
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zeste |
La poétesse ou la muse ? qui mérite les compliments ? | |
Moi80 |