Un vœu.
Cruelle crécelle qu'un vil crapaud hurlant,
Impose à mes oreilles, sur ce chemin d'antan.
Choqué il me paraît, bavant tout son outrage,
Pourtant je n'ai rien fait, juste envie de mariage.
Je me suis pris à croire, à ces contes merveilles,
A ces fables d'un soir, rappelées au réveil,
Et cette promenade, un crapaud embrassant,
Pour un cœur en chamade d'une belle rêvant.
Honte devant témoins, d'une naïveté,
Par un geste crétin, pour un baveux baiser,
J'ai perdu dignité aux yeux de ces moqueurs.
Mais qu'est ce qu'il m'a pris, crapaud m'amouracher !
Quelle est cette folie, m'être ainsi fourvoyer !
Rigolez ! Rigolez ! Stupides promeneurs !
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Commentaires
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Posté le 10/02/2011 à 07:51:17
génial!!!! cela mérite un smackkkkk pas de crapaud mais petite mémère grenouille :) | |
MARIE L. |
Posté le 10/02/2011 à 19:11:58
un bel imaginaire pour un conte d'apparence bénin mais qui ne l'est pas ce poème est à mes yeux une prouesse dialectique . bonne soirée poète . | |
ulysse |
Posté le 11/02/2011 à 18:29:20
Superbement écrit ! j'aimeeeeeee. Un crapaud ne peut que devenir Prince, alors qu'un Prince qui devient crapaud est un tantinet décevant, Non ? Amicalement Louann |
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louann |