Ils en parlent souvent un rire au coin des lèvres,
Rapportant bien des faits qu'ils n'ont jamais connu,
Des récits accablants sur les cours et les grèves,
Anecdotes grotesques, commérages de rue.
"La fac mes enfants? un dépotoir géant!,
Ceux là n'ont pas choisi leur voie spontanément,
De sombres réunions où l'on refait le monde,
De belles beuveries partout sur la map monde.
Une bande d'idéalistes, voilà donc ce qu'ils sont,
Je vous le dis madame, ils prônent la rebellion,
Dans leurs amphis bondés, ça chahute, ça grogne,
Et dans leur beau discours, un rien qui me renfrogne."
On dit d'un ingénieur qu'il est des plus doués,
Mais d'un pauvre chercheur rien de bien réjouissant,
Pourtant celui là même a fait bien plus d'années,
Qui ne seront hélas jamais récompensées.
A tous ceux qui s'insurgent de nous voir hors du rang,
Rabaissant l'étudiant, le traitant de feignant,
Je vous invite un jour à venir sur le banc,
Du savoir inculqué par le corps enseignant.
Pour que s'envolent au vent leur piètre fioriture,
Leurs idées de comptoir reçues sans source pure,
Et qu'un jour jaillissent des universités,
Des savants reconnus pour leurs capacités.
Galinette.
Écrit par Galinette
Si l'on colle un coquillage contre son oreille, il entendra le silence du cérumen...
Catégorie : Divers
Publié le 23/06/2010
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BRAVO, quelqu'un qui nous offre un tableau réel de la FAC. | |
ROSE ROUGE |
Un point de vue intéressant sur une institution enseignante que je ne connais pas . | |
TANGO |