Il court à travers les plaines,
Il danse pour que germe le blé,
Il chante pour oublier ses peines,
Sa voix dans un écho, résonne dans la vallée.
Pour rien au monde il ne la quitterai,
Cette terre féconde, cette terre sacrée,
Il y puise sa force, sa grande liberté,
La nature s'impose sous les cris effrénés.
L'image de ses frères dévalant les montagnes,
Fait jaillir de ses yeux des larmes de détresse,
Il revoit l'homme en blanc, se souvient des promesses,
Certaines choses commuent, le pouvoir les délaisse.
Il a vu les grands sages lui montrer le chemin,
Le savoir qui conduit à aimer son prochain,
Il a appris les gestes enseignés par ses pairs,
L'espoir et l'amitié à travers les prières.
Mais aujourd'hui il tremble de voir mourir son peuple,
En voyant ses enfants partir dans le lointain,
Bien loin des traditions inculquées par les siens,
Un vent nouveau les pousse sur un autre chemin.
Écrit par Galinette
Si l'on colle un coquillage contre son oreille, il entendra le silence du cérumen...
Catégorie : Divers
Publié le 03/04/2011
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Très joli poème bien écrit ! | |
angelique |