L'espoir c'est quand on a perdu,
Mais qu'on y croit encore,
C'est c'qui a survécu,
Quand tout le reste est mort.
L'espoir ça naît de rien,
L'espoir c'est bien humain,
Et malgré les malheurs,
ça fait battre nos coeurs.
Parce que l'espoir enfin,
ça rime avec demain,
Parce que l'espoir toujours,
Fait renaître l'amour.
Et tu vois moi ce soir,
Si je ne pleure pas,
C'est que j'me force à croire,
Qu'un jour tu reviendras.
C'est le vent dans les voiles,
Qui nous fait naviguer,
C'est l'une de ces étoiles,
Qui brille à nos côtés.
C'est le dernier rempart,
A la fatalité,
C'est le quai de la gare,
Où je t'ai observé.
Et dans nos sociétés,
Où l'on nait résigné,
Où l'on apprend à tort,
A vivre dans le remord.,
Je crois que de ce dire,
Que tout n'est pas fini,
C'est laver l'avenir,
De son manteau de suie.
L'espoir c'est le promesse,
Qui fait vivre la jeunesse,
Qui même sous la mitraille,
Persiste dans nos entrailles.
Et pourtant à cette heure,
C'est bien la corde au cou,
Que je commets l'erreur,
De me priver de vous.
Car si l'espoir nous aide,
Ce n'est pas un remède,
Et moi j'ai bien compris,
Et moi j'en paie le prix.
De cet aveuglement,
A moitié consentant,
Miroir aux alouettes,
J'y ai perdu la tête.
Car à quoi bon y croire,
A quoi bon espérer,
Si c'est pour nous savoir,
A jamais séparés.
Ne me regardez pas,
Ignorez mon destin,
Ne mettez pas vos pas,
Dans le même chemin,
Et sous la terre blessée,
Qui couvre mon tombeau,
La fleur qui a poussé,
Célèbre un jour nouveau.
Écrit par Galinette
Si l'on colle un coquillage contre son oreille, il entendra le silence du cérumen...
Catégorie : Triste
Publié le 17/04/2011
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Superbe ! Même si je ne suis pas d'accord, l'espoir doit continuer coûte que coûte, un jour le soleil brille ! amicalement Louann |
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louann |
très bien dit "l'espoir cest quand on a perdu , mais qu'on y crois encore" | |
angelique |
C'est absolument bien pensé. | |
eric |
Cela me fait penser à Ronsard...surtout aux deux derniers tercets de ce poème : "Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle, Assise auprès du feu, dévidant et filant, Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant : « Ronsard me célébrait du temps que j?étais belle ! » Lors, vous n?aurez servante oyant telle nouvelle, Déjà sous le labeur à demi sommeillant, Qui au bruit de Ronsard ne s?aille réveillant, Bénissant votre nom de louange immortelle. Je serais sous la terre, et, fantôme sans os, Par les ombres myrteux je prendrai mon repos ; Vous serez au foyer une vieille accroupie, Regrettant mon amour et votre fier dédain. Vivez, si m?en croyez, n?attendez à demain : Cueillez dès aujourd?hui les roses de la vie." Pierre de Ronsard, Sonnets pour Hélène, 1587 Bel écrit ! |
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Ys |
Encore un texte que j'ai avalé tellement les mots sont faciles quand ils sont écrits simplement. Merci je continue ma visite sur vos écrits. | |
Tiloune |