La procession militaire,
Célèbre esthétisme désuet,
Cortège somptueusement somptuaire,
Orgueil imparfait,
Parade avec sa fière allure !
Écoutez ! Écoutez ! Le bruit du tambour et des trompettes
Du cœur orchestrant : Do courbé, Ré édulcoré, Mi soumis, Fastidieux, Sol appesantie, La, Ré publics, Si sibyllin, et ainsi de suite ; Sang, Bémol, Aucun.
Mai en fête, L'hymne mené au départ n'a rien à voire avec l'hyménée à l'arrivée : Partant des Champs-Elysées sous un bleu soleil, les divisions
Par temps de pluie parviennent sous l'arche de triomphe.
Armée !
Pour sceller ton beau mariage avec naguère !
Très sûr armée ! Très suranné ! Tu n'affirmes pas la liberté
Tu l'infirmes
Éhonté ! Et on tait, Et on n'y fait que taire,
Et on n'y fait que terre, cendre, poussière.
De la poudre aux yeux à la poudre des fusils
Tes soldats de plomb aux semelles de plomb
Chantent les canons qui font déchanter
Tes sujets nationaux offensés, endoloris.
Écrit par Good Times Bad Times
Le non tu l'as déjà
Catégorie : Amitié
Publié le 09/12/2012
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Excellent exercice de style et poème convaincant. La dernière strophe est très bien ficelée. Un plaisir de te lire. | |
Moonsorry |