Les abysses du dégout ont quitté ma face.
Je ne suis pas rôdé au monde point de vue
Poussiéreux je le redécouvre: tout se passe
En réalité trop vite. Mais si j'ai cru
Connaître l'humaine nature en accédant
Au dégoût des autres (irrémédiable), c'est que
Mes expériences furent mal comprises, et dans
Le fond j'y ai combattu l'affreux doute aqueux
Par la certitude idiote. Et j'eus grand tort.
M'en étant rendu compte, l'émerveillement
Me dégourdit bien agréablement le corps:
Dionysos n'est pas une épaule d'où j'entends
Mes piteux sanglots et ma hargne s'écouler,
Mais celui qui gardait et m'a rendu ma joie.
J'ouvre grand les yeux, et les fleurs de se jeter
A ma narine, et les éclats de sourdre à moi:
Enfant égoïste, je savoure violemment
Les merveilles mordorées, fraiches et grandioses
Emplissant la voûte où je trace innocemment
Au ballotement des flots un peu trop moroses
Ma vie.
13/09/08
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Alors tout ce que je peux dire que c'est un poème complexe,et que je n'ai pas tout compris...à part que tu as perdu tes illusions...sur la vie ou l'espèce humaines... Merci pour ce poème réussi...! |
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kimidoll |
J'explique plutôt que si j'ai pu penser que l'Homme ne valaient pas la peine que l'on croit en lui, je m'étais planté, et de même si j'ai pu penser avoir tout vu de ce que la vie avaient à m'offrir il n'en était rien...En somme que si le paysage face à moi semblait vide il me suffisait de regarder à mes pieds pour me rendre compte que chaque brin d'herbe est différent et que je ne ferai jamais le tour de toutes les possibilité qui s'offriront jamais à moi. Merci pour ta lecture |
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HTZ |