"On a fait un enfant"
La phrase a résonné en moi de longues heures où je n'ai su qu'être polie et maladroitement heureuse.
Tes yeux pleins d'espoir cherchant l'approbation des miens, mais mon regard réfutait, malgré moi, tous ce que mes mots félicitaient.
"Cela ne change rien, n'est-ce pas ?"
Que voudrais-tu que cela change, mon existence dans ta vie est déjà si futile, je suis la voleuse des temps qui ne comptent pas, je suis calée entre ton réveil et son retour.
Je n'existerai jamais vraiment dans ton quotidien, je suis le fantôme dont l'écho jouit entre tes murs.
"On a fait un enfant."
La fuite ou l'abandon, taire la peine d'un évènement heureux. Piégée dans une cage de non-dit, emplie de douleur coupable, je ne peux m'empêcher de te répondre en pensées ;
Quand on veut faire des enfants, on ne prend pas d'amants.
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Écrire colmate les brèches Réussir est une prose thérapeutique Parfois énigmatique Utile pour les uns Futile pour les autres Peu importe L'essentiel est d'extraire Le mal comme le bien être Pour se sentir plus léger Se sentir moins seul Face à l'incompréhension à plus |
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James Px |
La venue d'un enfant doit se vivre comme un rayonnement ...je suis d'accord avec la conclusion ! Merci Hane ! |
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Yuba |